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Notre championnat de France 2006

installation confortable ! - 319.3 ko

installation confortable !

A Ploërmel-Loyat, Bretagne

Le samedi 20 mai à 10 heures, après avoir dit « au revoir » au club et après avoir chargé la voiture la veille, nous voila parti. 20 Km et retour ? Geneviève a oublié son sac à main, grand merci à Roland qui vient à notre rencontre pour nous l’apporter. 480 Km, fort vent de face sur l’autoroute, le XT sur la remorque, nous sommes chargés comme des mules, ça traîne un max, arrivés sur place, c’est super, notre caravane tout confort, louée pour l’occasion, nous attend, merci Internet, le bonjour aux collègues parallèlement à l’installation, puis petit resto le soir avant une bonne nuit réparatrice.

Le dimanche matin, malgré le vent fort, aidé de Lucie et Zoé, je décide de monter l’aile à l’abri des hangars, je rentre ensuite le XT sous le premier hangar, vidé pour le championnat. L’après midi, pendant que Geneviève nettoie le XT impeccable, j’allège la bête autant que je le peux, j’enlève la radio, interdite en compétition, la double commande, les ceintures à enrouleur 3 points (nous conservons les ventrières, quand même !), l’amortisseur de direction, l’antenne et les puch-to-tolk, je reporte ensuite les zones aéronautiques, les lignes

après le montage de l’aile, dans le hangar - 316.2 ko

après le montage de l’aile, dans le hangar
Eric Groby le futur Champion de France 2006, avec Laurent Rapito)devant le XT

haute tension et repères significatifs sur les cartes routière IGN au 1/250 000eme et ce, jusqu’au repas du soir, travail long et fastidieux ! Fin de soirée sous le auvent avec Laurent, Jean-louis, Sylvain et Rosita, collègues habitués du championnat.

Le lundi matin, toujours du vent très fort et rafaleux, nous commençons à poireauter, mais grâce à l’accalmie du soir, nous pouvons essayer la machine et se faire quelques P.A. (précision t’atterrissage).

Le mardi matin la météo s’arrange et les inscriptions sont clauses à 10 heures, la compétition démarre à 14 heures.

1ere épreuve : après avoir passé à la verticale du point d’entrée il faut faire 3 balises (carrefour, église, etc.) et revenir chercher le bonus (point d’entrée) puis de nouveau 3 balises et etc, c’est la distance max parcourue qui compte, le bonus donne 15 Km de plus à chaque fois, le tout en 2 heures max, 10 % de pénalité par minutes dépassées, malheur je pense avoir raté le point d’entrée, nous allons chercher 3 balises et pensons retrouver ce coup ci le bon point d’entrée et pensons donc l’avoir raté au début, donc le chrono du GPS mouchard ne s’est pas mis en route, pas la peine de poursuivre l’épreuve, nous rentrons carrément débouté et bien sur ça se met à turbuler un max en finale ce qui me fait rater, de surcroît, la « box », petit rectangle de 10 de large sur 6 de long 

fixation d’un réservoir calibré pour l’épreuve de consomation - 321.3 ko

fixation d’un réservoir calibré pour l’épreuve de consomation

dans lequel nous devons au moins toucher une roue, réflexion faite et à tête reposée nous aurions dû poursuivre, le lendemain, nous nous apercevrons que nous avons eu le point d’entrée et l’avons loupé après les 3 balises réussies, nous récoltons quelques petits points, dur dur pour un commencement.

Seconde épreuve de la journée : un truc de fou ! En allant le plus vite possible, suivre une ligne et trouver 3 photos (prises sur Google-Herth, zoomées à mort donc d’une qualité infâme et désagréable) sur 4 fournies (une est fausse) les positionner en vol sur la ligne, associer ces 3 positionnements avec 3 autres déjà connus, tirer donc 3 lignes droites qui doivent converger vers un repère significatif (très gros carrefour), j’étudie bien le tracé avant de partir, j’arrive à trouver l’emplacement des photos et tirer les 3 droites avant le départ, elles me font tomber sur un petit carrefour 2 Km avant le gros, de plus sur la ligne, se trouvent des balises cachées, il faut être sur la ligne pour les attraper. Départ vers le point d’entrée qu’il ne faut pas louper, ça va, je me paume un peu dans les courbes, la dérive est forte, je fini finalement la ligne et fonce vers le petit carrefour que j’ai trouvé, sauf que c’était le gros qu’il fallait prendre, il était à 2 Km devant moi, mais pour ne pas manger du temps, je n’ai pas fait ces 4 malheureux Km de plus (aller et retour) sur les 200 de l’épreuve, grosse erreur !

les bandes de 5 m en 5 m du porte avion - 313.9 ko

les bandes de 5 m en 5 m du porte avion
air Breton - 319.9 ko

air Breton

La journée se terminera à 2 heures du matin, car après l’épreuve ci-dessus, nous préparons l’épreuve de conso (économie de carburant) du lendemain matin, nous devons mettre les machines à vide d’essence pour en remettre 15 Kg soit 20.88 litres, ouverture de la fenêtre de départ : 8 heures.

Mercredi matin, briefing, l’épreuve : il nous faut faire une étoile à 5 branches et réaliser une distance max, les 5 branches sont obligatoires, c’est la distance max qui compte, nous voila bien partis, au retour de la 5eme branche, mon moteur s’arrête sur panne d’essence, bien sur ! à 6 Km de l’aérodrome sur 196 réalisés, je pose sans souci d’autant que je m’y attendais, j’ai été trop optimiste, avec Ge on téléphone à l’organisation pour prévenir et réclamer du carburant, je trouve la fermière qui me tire avec son tracteur, pour changer de champs afin de re-décoller, Joël de l’organisation nous apporte le précieux liquide, grand merci au passage, après avoir remercié Audrey et lui avoir promis un baptême pour le samedi après midi, je re-décolle seul (c’est plus prudent) dans de l’herbe un peu trop haute pour une des 4 fixations de mon carénage de la roue droite et rentre au terrain sans problème, sieste et réparation grâce aux sympathiques membres locaux. 

pour changer de champ après la panne d’essence - 31.3 ko

pour changer de champ après la panne d’essence
préparation d’épreuve sur la carte au 250 000eme - 315.9 ko

préparation d’épreuve sur la carte au 250 000eme

Le jeudi après une matinée sans la météo, départ 16 heures pour 2 épreuves enchaînées : 3 lignes droites en Z avec une vitesse moyenne à donner à l’avance, je donne 105 Km/h et les réalise impeccable, il faut savoir ralentir et accélérer selon le vent et jouer du chronomètre, la fin de l’épreuve nous fait passer sur une balise qui déclanche le chronomètre du GPS mouchard pour la deuxième épreuve, on pose sur la base militaire de St-Cyr, José, le responsable des épreuves, nous fourni une carte et 5 photos, nous devons sur une ligne droite au 180°, qui débute sur l’aérodrome de Ploërmel-Loyat, trouver une des photos (de qualité toujours aussi médiocre), à l’endroit de cette photo nous devons tirer une droite au cap 228° et sur cette nouvelle ligne, trouver une deuxième photo, un autre cap et etc, nous n’allons pas au bout de la ligne à cause de fortes rentrées maritimes qui nous baissent notre plafond de plus en plus, à 250 mètres sol et n’ayant pas trouvé la 1ere photo, nous faisons demi tour (comme la plupart des concurrents) sur la même ligne sans trouver cette p… de photo, en fait la photo est bien plus bas sur la ligne, le plafond n’était, là bas, à 30 mètres sol. L’épreuve a été annulée.

la récompence de la misère - 321.7 ko

la récompence de la misère

Le vendredi Briefing à 15 heures, nouvelle épreuve de conso sur un cercle à suivre avec 15 Kg d’essence et distance max, pas le droit sous peine de pénalité de s’écarter de 250 m de part et d’autre de la ligne, 1 mm sur la carte au 1/250 000eme, cela se passe plutôt bien, à la sortie du cercle nous devons rejoindre le centre à 

Denis Chevillet autour de son Micro B - 318.8 ko

Denis Chevillet autour de son Micro B
Joël amiable et une partie de l’équipe qui l’aide au montage

la vitesse max et revenir ensuite sur l’aérodrome faire la « box », sur cette épreuve, manifestement trop difficile pour ne pas sortir du cercle, certain concurrents aguerris décident d’écraser les points vitesse seulement, et c’était la meilleure solution, pour notre part à la sortie du cercle et encore à cause de la brume, je ne trouve pas le centre, et rentre à l’aérodrome en me méfiant de la panne d’essence !!!, nous rentrons avec 1 ou 2 minutes de vol, ouf !!!

Nous rechargeons tous en essence, sans limite, pour l’épreuve suivante : une carte nous est fournie avec de nombreuses balises, le but est dans faire le plus possible, il faut déclarer ses objectifs avant le départ et tenir ses engagements sous peine de pénalités, le tout avec 1h30 de vol max, si temps dépassé, pénalités de 10 % par minute de trop !!!, avec Ge nous déclarons 17 balises (les meilleurs en déclare 18), nous en chopons 10, et les autres ? Nous sommes passés très près à coté, Alors que nous avions de l’avance sur le chronomètre, je me paume un peu et m’aperçois que je rate une balise, nous faisons demi tour pour la prendre, contrat oblige, erreur, je mange mon avance mais pense pouvoir rattraper, nous continuons faire à les suivantes puis le temps passant et se raccourcissant, je décide de zapper la dernière balise prévue et rentrons à fond la caisse avec 4 minutes de retard !!!

Le repas du soir se passe à coup de galettes et crêpes bretonnes, merci encore au club. 

un décollage - 122.5 ko

un décollage
sur place, pour un baptème

Le samedi matin, 2 épreuves de PA (précision d’atterrissage), monter à environ 1500 ft FE, se placer en vent arrière et couper le moteur avant de dépasser le « porte avion », il faut ensuite atterrir dans le porte avion sans rebond du train principal, le porte avion est une bande de 100 mètres de long sur 20 de large, le début et gradué de 5 mètres en 5 mètres, touché dans la première partie = 250 points, dans la deuxième, 200 points et etc, il ne faut pas sortir du porte avion, sinon c’est zéro, je fait 250 à la première et juste trop court à la deuxième… Ce fus, au niveau résultat, un mauvais championnat de France 2006 pour nous, mais l’ambiance était excellente et comme disait Pierre de Coubertin, le principal est de participer et de se prendre au jeu, c’est, par ailleurs, très formateur et j’encourage beaucoup tous les pilotes à faire les championnats.

Le samedi, avant le fête du soir, la plupart des concurrents plient leur machine pour rentrer par la route, nous, nous recevons la fermière et son ami, je leur fait un baptême de l’air, je fait aussi essayer mon XT à Sylvain qui emmène son épouse ensuite et qui me fait essayer son autogire mono place, nous préparons le départ du lendemain jusqu’à la fête réussie du soir.

Le lendemain vers 8 heures réveil, la météo n’est pas bonne le plafond est très bas, ha la Bretagne ! derniers préparatifs et je décolle vers 10 h 15 seul à bord pour un retour sur Meaux, je vole au début à 250 mètres sol dans le crachin, puis le plafond monte à 1500 pieds, le temps passant la couche se morcelle, je passe au dessus et trouve la stabilité, je chemine au FL 55 le long de l’autoroute que je voie entre 2 nuages, en m’approchant de Chartre les nuages se ressoudent, je passe dans un trou à grand coup de 360° et file vers Ouville la Branche ou je fais un break pipi, il n’y à personne, je re-décolle ¾ d’heure après et rejoins Meaux, très bon et beau vol !!!

Le Tour de Paris 2006

Thierry en commandant de bord - 315.8 ko

Thierry en commandant de bord
à son retour, avec matthieu à ses côtés

vu et vecu par Thierry, instucteur Stagiaire Multi-Axes et Pendulaire, pilote avion et planeur TOUR DE PARIS 2006

vous pouvez aussi lire le réci de Rémy

Il est 8 h, samedi 3 juin 2006. La météo semble avoir du mal à se lever, un plafond et une visibilité assez réduite.

Après un briefing complet, vers 10h, nous prenons la décision, Stéphane et moi, de partir avec le Coyote.

Nous sommes accompagnés par le ZENAIR de Philippe. Jean Michel avec Nicole et Rémy, avec leur pendulaire, sont partis une demi heure plus tôt.

Thierry, instructeur stagiaire comblé !!! - 325.9 ko

Thierry, instructeur stagiaire comblé !!!

Roulage pour la 34, action vitale, et c’est parti ! Cap sur le Plessis. Stéphane est concentré sur sa navigation. Pour une 1ère, la météo de ce matin n’est pas clémente.

Une verticale le Plessis, puis nous longeons au Sud, la forêt d’Ermenonville jusqu’à Luzarches. Décidément, la visi et le plafond ne s’améliorent pas : 1000 pieds max. Difficile pour un élève de tenir un cap sans repère visuel.

Ah ! Voilà l’autoroute du Nord, Luzarches n’est plus très loin !

Cap sur Persan beaumont. « Entre le sud avec CDG et au nord Creil » mieux vaut savoir où l’on est !

On s’annonce pour la verticale, nous réussissons à monter à 1200 pieds QNH. Pour l’instant, si la météo a du mal à se montrer de notre côté, au moins, tout se passe bien.

une partie des participants au retour de Zoubir sur son quart de Phase II - 324.6 ko

une partie des participants au retour de Zoubir sur son quart de Phase II

Nous nous rabattons sur l’autoroute de Pontoise, que nous décidons de suivre jusqu’à Méru. Impossible de se tromper a priori puisque la voie de chemin de fer pénètre dans l’agglomération. Stéphane prend l’habitude d’utiliser la carte et j’essaie de lui transmettre des conseils pour optimiser la lecture de celle-ci.

Verticale Méru – Cap plein Ouest. Je commence à avoir un mauvais pressentiment. Le plafond et la visi baissent de façon inquiétante. Et nous aussi ! On est plus qu’à 800 pieds et visi max 1.5 km.

En l’absence de repère au sol bien identifiable, je vais pour la 1ère fois être obligé de m’en remettre totalement à cet instrument que je souhaite infaillible : le GPS, nouvellement acquis et jamais utilisé en condition réelle…

Je donne les corrections de cap à Stéphane pour être « pile poil » sur la trajectoire. 

hé bien sur, le barbecue pour finir la journée en beauté - 319.5 ko

hé bien sur, le barbecue pour finir la journée en beauté

La base ULM des Noyers, c’est pas l’aéroport de Roissy, mais plutôt, une charmante petite base plantée au milieu des champs, hangars verts, avec piste en herbe sur fond de champs vert. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. On est bien parti pour manger de l’herbe… nous allons bientôt constaté l’efficacité de ce bel outil : le GPS.

Le plafond baisse toujours et la visi aussi… Nous sommes en plein sur la trajectoire définie. Je regarde sur la carte : pas d’obstacle signalé. Altitude des Noyers : 348 pieds. On ne doit pas descendre en dessous de 700.QNH Les nautiques diminuent sur le GPS. Nous arrivons bientôt sur la base. C’est vrai : à ce moment il règne une intense concentration. Je ne sais de Stéphane ou de moi, lequel est le plus concentré. Comme le marin qui crie : « Terre, Terre », nous apercevons au bout du capot moteur : les Noyers. Un grand soulagement nous envahis… le mot est faible. Merci Dieu GPS.

le Tour de Paris 2006 - 30.7 ko

le Tour de Paris 2006

Un rapide coup d’œil, la piste est courte : 400 mètres. En herbe, humide de surcroît. Je décide en accord avec Stéphane, de prendre les commandes.

Un premier tour de piste à 300 pieds avec un cran de volet, le plus important étant de ne pas perdre la piste de vue.

En approche finale, je ne le sens pas. La vitesse est trop rapide pour une piste aussi courte surtout sur une herbe probablement très humide. Une remise de gaz s’impose suivi d’un palier piste pour sentir les choses.

2ème tour de piste. Cette fois, je mets toutes les chances de mon côté, vitesse minimum tous les volets sortis 45°, le vent est nul et l’atmosphère stable. Je demande à Stéphane de me donner les vitesses en approche à intervalle régulier. Je vais faire une approche moteur pour me permettre d’ajuster la touchée.

Stéphane, tel un métronome, m’annonce les vitesses.

Décidément, le Coyote est une excellente petite machine. La piste est assurée, je réduis tout. Touchée des roues, un petit coup de freins pour tester la piste : une légère embardée sur la droite. C’est une vraie patinoire !

Ça y est nous voilà au parking et bien contents d’être posés. Nous attendons les autres. Philippe avec son ZENAIR et Jean Michel et Rémy avec leur pendulaire.

Philippe est mal parti, ou plus précisément, il arrive mal. Il rate son atterrissage et le ZENAIR dépasse le bout de piste sur 50 mètres. Bonne réaction du pilote : il coupe le moteur tout de suite. Avec l’aide de toute la plate forme, nous le sortons du champs.

Après un examen minutieux nous constatons qu’il a une ferrure de cassée sur le train droit. Grâce à l’ingéniosité des pilotes sur place pour réparer, il rejoint Meaux.

Jean Michel quant à lui, avait décidé une « vache préventive » avec son pendulaire. Il nous rejoint ainsi que Rémy. Coup de chapeau à Rémy, qui a rejoins le terrain sans GPS.

Avec Stéphane, nous décidons d’attendre 13 h pour redécoller. Nous profiterons pendant le parcours, du plein ensoleillement. Jean Michel nous propose gentiment un peu de carburant, nous prenons 12 l , Jean Michel à décidé de retourner sur Meaux

Après un repas frugal, c’est reparti ! Action vitale et décollage des Noyers.

Un petit battement d’aile pour remercier tout le monde, et une verticale terrain puis prise de cap sur Dreux.

10 km de visi et plafond sans limite. Un vrai bonheur en total contradiction avec la matinée. Nous apprécions tous deux cette branche. Traversée de la Seine, Château d’Ezy sur Eure. Nous apercevons déjà Dreux. Et la pédagogie, sur cette branche a repris le dessus. Je sens Stéphane un peu fatigué.

Descente sur Dreux que nous contournons par l’est.

On se pose en 04 sans problème. La piste en herbe sèche pose il est vrai, moins de problème.

Après un rafraîchissement bien mérité, échange d’élève, je repars avec Mathieu.

Rémy laisse sa place à Zoubir.

Il est 14h30 ,Décollage et prise de cap sur la rivière qui nous mène au château de Maintenon.

Les conditions sont très bonnes, Mathieu gère son affaire, je peux me détendre un peu et faire joujou avec mon GPS.

Jusqu’à Etampes, le chemin est bien balisé. Prise d’infos sur l’ATIS d’Etampes. Mathieu effectue le message radio. Nous passons verticale Etampes : 2000 pieds QNH.

Attention ! 2 planeurs au dessus de nous. Effectivement, nous sommes dans le secteur de Buno. Il faut ouvrir l’œil et le bon. L’important dans ce cas là est de ne pas voler au plafond. Par expérience, c’est là que se trouvent les planeurs.

Un moment de doute nous envahi Mathieu et moi. Nous nous croyons plus au nord de la route prévue, aux environs de la Ferté Alais. Et il manquait plus que ça. Si on s’invite au meeting sans bristol, ça va faire désordre…

En fait Nous sommes plus au sud que nous le pensions. Je ne comprends pas ce qui c’est passé : en fait, notre attention a été perturbée par la présence des planeurs, le cap n’a pas été tenu précisément, nous avons craint une déviation de cap importante, vers le nord malgré le fait que le GPS nous confirmait que nous étions plus au sud de la route prévue.J’ai décidément du mal à faire confiance à cet outil !!!!.

Ouf, un repère bien identifié au sol : une ligne de chemin de fer. Plus de doute : nous sommes plus au sud que prévu. Nous nous regardons Mathieu et moi, soulagés.

Correction de cap, nous décidons de passer au sud de Melun. Verticale, le Point SM.

On serre les fesses espérant ne pas avoir de panne moteur à cet endroit.

Les usines de Nangis sont déjà visibles. Je dis à Mathieu : « tu vises un peu à droite, le terrain est derrière. » Arrivés au parking, on décide d’un nouveau rafraîchissement mérité… Un petit moment de détente avant de repartir.

Décollage et prise de cap au nord. Allez ! on rentre à la maison. Nous entendons Zoubir se signaler à la radio. Un petit message de notre part, pour lui dire que nous allons directement sur Meaux.

Nous apercevons Coulommiers sur notre droite. Tiens ! le ballon captif de Disney ! Nous arrivons bientôt. Après avoir écouté l’ATIS, nous effectuons une verticale terrain, pour intégration en vent arrière 34. Mathieu se débrouille bien. Après 4 h de vol et 4 atterrissages, nous coupons le moteur.

Je sors du Coyote fatigué mais content. On a rien cassé.

Je pense que cela restera pour Stéphane, Mathieu et moi même , un bon souvenir.

A l’année prochaine, pour un nouveau tour 2007.

l’aurevoir de Cédric

Mes chers amis,

J’aurai tout aussi bien pu commencer par « ma chère famille d’adoption ». Voilà déjà quatre années passées auprès de gens tous si différents les uns que les autres mais réunis par la même passion.

Je ne pourrai vous exprimer en quelques phrases toute la gratitude que je ressens en pensant à vous : élèves, pilotes, instructeurs stagiaires, instructeurs tout court, chef pilote ou femmes et enfants de…

Vous savez tous que la vie réserve son lot de surprises à tout êtres pointant son nez sur la planète, moi je sais que dans mon lot de bonheur ma vie à vos cotés sera en tête du hit parade. Imaginez l’honneur pour un gars comme moi de délivrer un emport passager à un instructeur 777. Merci à tous de m’avoir tant apporté.

Sachez que les petits mots que vous m’avez écrits m’ont beaucoup touchés et l’argent m’a beaucoup gêné, en tout cas j’en ferai bon usage et je vous en remercie sincèrement.

Je vous embrasse tous, femmes, hommes et enfants.

Venez me voir à Biscarrosse quand vous le voulez.

Cédric 06 23 49 85 56

« Tour de Paris 2006 », seconde !

Dimanche 30 avril 2006 - 330.6 ko

Dimanche 30 avril 2006
Sortie des machines devant le club

L’équipe,

Notre première tentative du « Tour de Paris 2006 » n’a pas pu être la bonne, la météo n’était pas ne notre côté ce dimanche 30 avril.

Mais ce n’est pas la première fois que cela nous arrive et nous sommes rompu à ce genre d’exercice, donc ! La 2eme tentative est prévue pour la Pentecôte, le dimanche 4 juin 2006, avec un « plus » au programme, nous tenterons un posé à Coulommiers !!!

Cela nous laisse le samedi pour nous préparer et le lundi pour récupérer.

au petit matin - 1.7 Mo

au petit matin
vue sur la tour, tout est calme, reposé, entends tu les cl….

Nous réinvitons tous les intéressés à se joindre à nous !! Meaux : bien lire et interpréter la carte VAC LFPE Le tour est complètement gratuit et se veut ludique, préparer son sandwich pour le midi, téléphones du Véliplane : 01 60 04 76 00 et 06 07 49 18 86 web :

ULM PARIS – VELIPLANE – L’ORIGINAL ! ECOLE DE PILOTAGE À MEAUX ESBLY – ÎLE DE FRANCE ULM 77- BAPTÊMES – MULTIAXES, PENDULAIRE, AUTOGIRE- INSTRUCTEURS – ORGANISME DE FORMATION- SERGE ET GENEVIEVE BOUCHET

Repas le samedi soir, 15 € de participation, la tente est envisageable sur place.

Mode d’emploi pour les machines extérieures au Véliplane-Club, nous communiquer au plus tôt : 
-   le type de machine. 
-   le nom et prénom du propriétaire, celui du pilote, celui du passager éventuel. 
-   l’identification machine, l’identification radio. 
-   téléphone et e-mail. Nous devons communiquer ces renseignements à la tour de 

nos amis Belges - 1.3 Mo

nos amis Belges
une toute patite partie, merci Jean-Claude pour leur avoir ouvert ton hangar

contrôle de Meaux.

Organisation : 
-   une « responsabilité de commandant de bord » sera signée, avant le départ. 
-   un « vrai » briefing sera donné à 7 h 45 pétante. 
-   à 7h 30 pétante, un responsable météo sera désigné, je pense à Michel, un responsable photocopie météo sera désigné et distribuera la météo au début du briefing. 
-   Un responsable NOTAM sera désigné, je repense à Michel, un responsable photocopie NOTAM sera désigné et distribuera ces NOTAM au début du briefing. 
-   chaque équipage aura préparé sa navigation et ce sera muni d’une carte aéro et des cartes VAC de tous les aérodromes et pistes Ulm présents dans un couloir de 40 km sur sa route.

Le sens de ce Tour de Paris 2006 est anti-horaire, si dessous, nav de base, il reste le libre 

derniers préparatifs de la nav - 490.4 ko

derniers préparatifs de la nav
motivé, motivé, on est tous très motivés

choix des commandant de bord du cheminement et des posés.

Navigation de base : Décollages entre 8 h 30 et 9 heures,

Direction piste Ulm « Les Noyers », 10 Km au 005°, pour contourner la CTR de Paris à notre gauche, puis 12.5 Km au 330°, verticale Plessis (1500 ft NH max !), 30.5 Km au 284°, verticale Persan (1200 ft max !), 10 Km au 295°, pour contourner la zone de Pontoise par son point le plus au nord-est (1500 ft max), 38 Km au 280°(au 10eme Km, 3500 ft sont permis), pour atterrir au Noyers.

Les Noyers : http://www.nav2000.com/pf/detail.asp ?oaci=LF2751, Lat. : 49° 15’ 35″ N, Long. 001° 39’ 39″ E, alt. : 310 ft, fréq. : 123.45 Mz, tél/fax 002 32 55 22 37, port 06 80 88 24 34, Tour de piste à 400 ft FE 2 pistes en herbe, la 24/06, 400 m x 25m, tours de piste au nord, et la 15/33, 400 m x 20 m, tours de piste à l’est.

au 1er plan, le pendulaire de Rémy - 691.5 ko

au 1er plan, le pendulaire de Rémy
l’auteur de ces photos

Pose café, possibilité de prendre de l’essence.

Décollage, direction Aérodrome de Dreux, 63 Km au 200° pour passer à la gauche de la ville de Dreux, verticale un petit lac de toute beauté, puis 10 Km au 265°, pour atterrir à Dreux.

Dreux : Aérodrome LFON, Lat. : 48° 42’ 24″ N, long. : 001° 21’ 46″, alt. 443 ft, fréq. : 118.20 Mz La hauteur du tour de piste n’est pas indiquée, je suggère 700 ft FE. Une piste en herbe 22/04, 720 m X 80 m, tour de piste à l’est.

Repas, possibilité de prendre de l’essence

Selon cumulus et évolution météo sur le parcours, départ l’après-midi pour l’aérodrome de Nangis entre 14h30 et 16h30, heures locales, 85 Km au 108° (3500 ft max), frôler la 

Jean-Jacques à la mise en route - 579.9 ko

Jean-Jacques à la mise en route
un pendulaire simple, un 503 neuf, une Bipales Duc toute neuve et une Ipsos 14.9 neuve, + un parachute et des réservoirs (2 fois 35 litres) démontables, en route pour de grandes aventures

zone de la TMA Paris 10 par son point le plus au sud (2500 ft puis 1500 ft max), puis frôler encore le point le plus au sud ouest la zone de Melun (jusqu’à 1500 ft zone G, de 1500 à 3500 ft zone E) que l’on contourne par le sud (1500 ft max pour ne pas pénétrer dans la Zone D de la TMA seine 5) pendant 28 Km, puis une 15ene de Km au 55° pour atterrir à Nangis.

Nangis : Aérodrome LFAI, Lat. : 48° 35’ 45″ N, long. : 003° 00’ 51″, alt. 423 ft, fréq. : 122.55 Mz Hauteur du tour de piste : 800 ft FE. Une piste en dur 06/24, 955 m X 20 m, tour de piste au sud-est.

Pause café et pipi (faut y pensé !)

Attention : le directeur m’a demandé qu’au redécollage, nous partions tout de suite vers le nord. Nous prendrons la direction de l’aérodrome de Coulommiers, 27 Km au 000° pour y atterrir (1500 ft , 3500 ft et 2500 ft max successivement).

Coulommiers : Aerodrome LFPK, Lat. : 48° 50’ 15″ N, long. : 003° 00’ 52″, alt. 470 ft, fréq. : 122.20 Mz Hauteur du tour de piste 300 ft FE. Attention !! Posé sur piste Ulm 

Didier et Jeph - 596.8 ko

Didier et Jeph
copropriètaires heureux et prèt à relever tout les défis

dure de 250 m environs et fine, avec de la marge aux 2 QFU pour un bon palier de décélération, elle se situe au nord des installations, y accéder par une verticale à 2500 ft, dépasser cette verticale de 3 Km vers le nord, attaquer un très large 180 ° droite ou gauche selon le QFU (orientation au cap magnétique de la piste en service) du moment pour descendre à 300 ft FE et passer dessous le tour de piste avion que est à 700 ft FE, prendre le tour de piste Ulm

A priori pas de possibilité de prendre de l’essence, mais prendre un rafraîchissement, certainement !

Dernier décollage pour l’aérodrome de Meaux, 15 Km au 310° (1500 ft max après décollage), reprise de l’ATIS 126.72 Mz et Tour sur 120.15.

344 Km

le Zenair 601 à Philippe - 402.5 ko

le Zenair 601 à Philippe
en tant qu’instructeur stagiaire Pendulaire et 3-axes, il emmene Guillaume faire sa navigation école

Phraséologie :

Je propose pour tout le monde, à partir de Meaux, un départ des pistes avion, voici, ci-dessous la phraséologie radio à utiliser sur ce tour, pour l’exemple la machine à l’identification radio suivante : F-JULM, (Fox Juliet Uniform Lima Myke). A MeauxÉcoute de l’ATIS sur 126.72, admettons pour l’exemple qu’il s’agisse du premier message de la journée, il porteras comme nom « Alpha », si un paramètre change ou qu’il se passe 1 heure, le deuxième enregistrement s’appellera Bravo, etc….

Notions de base, avec contrôle et dans tout les cas : 
-   La priorité de parole est au contrôleur. On écoute tous les messages radio que l’on entend sur la fréquence, on positionne les autres usagers, on laisse parler les usagés selon un l’ordre de priorité, (finale etc….), on attend (pas longtemps) son tour, on est capable de ne pas couper un autre dialogue en cour, si l’on entend (LM Meaux tour…), on est capable de répondre « LM, 5 » 
-   c’est le pilote qui commence la discutions par « Meaux de LM… », c’est le pilote qui la clôture avec le collationnement suivi de LM (Lima Myke). 

vu cette météo qui n’a pas démentie les prévisions - 1.1 Mo

vu cette météo qui n’a pas démentie les prévisions
nous avons décidé de prendre un café à Nangis, nous avons réussi la matinée haut la main !!!

– On est capable de parler à voie haute, en articulent suffisamment, avec un micro bien placé : entre la lèvre supérieure et la lèvre inférieure, entre la gauche et la droite avec un micro assez proche de ces dites lèvres.

Si la tour est en service, le début de la première discutions commence par : 
-   P(ilote) : Meaux de LM, bonjour ! 
-   T(our) : LM de Meaux tour, bonjour ! 
-   F-JULM, SkyRanger Ulm, 2 personnes à bord, au hangar Véliplane, avec Alpha, demande roulage pour un Tour de Paris par le nord, retour en soirée 
-   LM, roulez 34 gauche et rappelez prêt 
-   Je roule 34 g et rappelle prêt, LM Au point d’arrêt, après la check : 
-   Meaux de LM, prêt 34 g 
-   LM, autorisé décollage 34 g, vent du 340 pour 5 neuds, rappelez en sortie 
-   Je m’aligne et décolle 34 g et rappelle en sortie LM En sortie : 
-   Meaux de LM en sortie nord 1500 NH pour quitter 
-   LM, (Meaux tour) vous pouvez quitter, bon vol 
-   Je quitte, merci, LM

l’heure du repas club entre amis à l’intérieur ! - 1 Mo

l’heure du repas club entre amis à l’intérieur !
nos amis Belges sont rentré dès le matin, sont réstés bloqués à mis chemin et on fini le parcour en soirée profitant d’une courte fenètre.

Si la tour n’est pas en service, nous somme en auto information : 
-   Meaux de LM bonjour, 3 secondes après F-JULM SkyRanger Ulm, 2 personnes, au hangar Véliplane, je roule pour la 34 g pour un Tour de Paris par le nord, je rappelle près Au point d’arrêt, après la check : 
-   Meaux de LM je m’aligne et décolle 34 g et rappelle en sortie En sortie : 
-   Meaux de LM en sortie nord 1500 NH je quitte la fréquence

Ci après un exemple de transit en auto infos, pour le Plessis par exemple : ce n’est pas une obligation, c’est une précaution… , 5 minutes avant la verticale et sur la bonne fréquence

-   Le Plessis de LM bonjour, 3 secondes après, F-JULM, Ulm SkyRanger, 2 personnes à bord, en provenance de Meaux pour un Tour de Paris, à 5 mn de la verticale, 1500 NH 1018, je rappelle verticale. Arrivée verticale : 
-   Le Plessis de LM verticale 1500 vers Persan, je quitte en sortie En sortie : 
-  Le Plessis de LM, en sortie vers persan, je quitte

une partie de la flotte Belge - 1.1 Mo

une partie de la flotte Belge
que les 3-axes ont fait le chemin

Ou d’intégration en auto info sur Les Noyers, par exemple 5 à 10 minutes avant la verticale et sur la bonne fréquence : 
-   Les Noyers de LM, bonjour, 3 secondes après, F-JULM SkyRanger Ulm, 2 personnes à bord, en provenance de Meaux pour un complet à 5 mn de la verticale, 2000 ft en descente, je rappelle verticale, (ou longue finale ou autre selon le QFU en service) 
-   Les Noyers de LM, passe vent arrière 24, rappelle finale (si vous avez le temps de le dire, si c’est très chargé vous ne dite pas « rappelle finale ») 
-   Les Noyers de LM, finale 24

D’autres conseils : 
-   S’avoir ralentir sa machine et conserver si possible les espacements 
-  S’avoir dégager la piste pour les autres dès que la vitesse est contrôlable (poids apparent) et toujours en sécurité.

nos amis Belges - 314.9 ko

nos amis Belges
une partie seulement

François

Compte rendu de la formation d’instructeur pendulaire

le 02 05 2006

François c’est pas Bob, François n’a pas de rouge dans sa  tennue  - 314.1 ko

François c’est pas Bob, François n’a pas de rouge dans sa tennue

Ma formation s’est déroulée à Esbly au VELIPLANE, elle a commencé en octobre 2005 pour se terminer en mai 2006.

L’appareil utilisé était « le haut de gamme » de chez AirBorne, une machine Australienne : le chariot XT 912 équipé de l’aile Streak III est un ULM rapide et confortable, prévu pour les voyages. Je l’ai beaucoup apprécié.

Pendant la première partie, la formation initiale, Serge Bouchet le chef pilote m’a testé en place avant en insistant sur les pannes moteur puis en place arrière (celle de l’instructeur). Serge m’indique les consignes pour assurer la sécurité : comme par exemple être prêt à couper les contacts au cas où un élève démarre plein gaz. Il me signale aussi les principales erreurs que font les élèves, comme pousser trop fort la barre de contrôle pendant l’arrondi.

Enfin je peux commencer à former de vrais élèves.

L’aérodrome de Meaux-Esbly est contrôlé, en plus de la maîtrise du vol les élèves doivent s’initier à la radio ce qui en perturbe plus d’un au départ mais leur donne la qualification à la fin de leur formation.

Quel est la fonction d’un instructeur ? : maîtriser le pilotage et maîtriser la pédagogie, c’est cette dernière qui est nouvelle pour moi . Qu’est que la pédagogie : c’est transmettre un savoir dans les meilleures conditions de compréhension pour l’élève afin qu’il devienne un pilote qui volera en toute sécurité en respectant l’environnement.

Dans la pratique j’ai constaté les différents cas de figure envisagés par Roland Magallon dans son manuel d’instructeur : il y a l’élève qui sait tout, le timide, celui qui a besoin d’être rassuré, le nerveux, le fonceur etc… Pour un instructeur il faut savoir s’adapter aux différents styles des élèves, tout un programme…

Pour le pilotage il faut toujours se méfier, un élève peut très bien réussir 10 atterrissages à la suite et rater le 11ème. En général les élèves ont tendance à exagérer les mouvements de commande, par exemple en exercice d’encadrement PTS, ils exécutent des virages à très grande inclinaison, je devais leur montrer qu’on peut arriver au même résultat en virant moins fort.

Pour terminer je remercie Geneviève pour son hospitalité et ses petits plats, merci à Cédric (un instructeur du véliplane) pour ses conseils et merci à Serge pour cette formation sérieuse qui devrait déboucher sur de nouveaux bons pilotes.

Le 02/05/2006 François Denis

note de Serge : Francois va sévir à Sedan, il est un des 4 qui sont allés à Dakard avec 2 pendulaires 503 ! Il va faire le Tour 2006 en accompagnateur de 2 jeunes

Guillaume

de Guillaume, fin avril 2006, sur Coyote 912

« LE JOUR OU L’ON DEVIENT PILOTE… »

Cela menaçait depuis quelques temps… Mon assurance grandissait, les tours de pistes défilaient… Serge m’en parlait presque à chaque fois ! Et moi aussi… Ce foutu lâcher ! On a envie d’y être autant qu’on le craint ; ce jour où tout va changer, ce vol qui fera de vous – bipède terrestre – un homme doué du « sens de l’air », ce vol où vous allez devenir pilote, sans doute l’une des plus belles choses que l’on puisse souhaiter apprendre dans sa vie !

Me voici donc au Véliplane en ce matin du jeudi 20 avril 2006, ma leçon est prévue pour 11h… J’arrive en ayant l’impression de réveiller un peu tout le monde ! Geneviève est là, Cédric émerge… Le « Grand Patron » (comme j’aime à l’appeler) surgit, en panne de rasoir apparemment et me dit : « Salut mon Guillaume, alors un café et on y va ? Dis.., ça sent le lâcher aujourd’hui !… » Le salaud ! Il y pense déjà… Ce serait donc pour ce matin ?? Nous verrons bien… Je vais rejoindre ce cher Coyote 912 qui m’attend dehors, et commence tranquillement ma prévol. Je regarde autour de moi : l’air est calme, pas un poil de vent, ciel dégagé de moitié, plafond très haut, bonne visibilité. Une belle journée qui s’annonce ! Je vérifie tout, Serge arrive et nous partons aussitôt vers le point d’arrêt 16R.

Nous décollons et d’un coup, en pleine montée initiale, il coupe tout sans rien dire ! Je comprends alors que l’exercice d’aujourd’hui est : pannes au décollage et en tours de pistes ! Nous n’avions pas pris le temps d’en parler avant de partir… Tout va très vite, nous enchaînons 3 touchers, des encadrements, un posé suivi d’un re-décollage car la 16R a été raccourcie et c’est un peu juste pour tout faire d’un coup… A la radio, on ne s’entend plus, nous sommes 5 en tours de pistes alors qu’il n’y avait personne 10 minutes avant ! La Tour nous engueule car elle s’étonne de nous voir plonger en bout de piste après chaque décollage… Serge n’avait en fait pas prévenu que nous faisions des exercices ! Toujours est-il que je me retrouve « vraiment » dans le bain ! Moi qui n’avais pas volé depuis un mois, je me sens un peu submergé et affolé… En plus, il en remet une couche : « bon, quand ça sera à toi tout à l’heure, tu feras bien gaffe à la radio et à la jauge de température d’eau etc. » Il compte vraiment me lâcher aujourd’hui !

Après 30 minutes intenses d’un pilotage moyen, nous posons et Serge file dans son bureau… Il me signe l’autorisation de vol seul à bord et puis me lance « prends ça avec toi et vas voler ! Et rappelle-toi, ça montera fort sans moi dedans !!… » Ca y est ! C’est le grand jour. Je mettrai une croix rouge sur le calendrier… Une poignée de main très ferme, un sourire complice et un dernier regard achèvent le tout. Avec ce papier, je dois savoir voler !! Maintenant, c’est à moi, il faut y aller ! J’hésite une seconde, puis je regarde dehors : un léger vent de SW fait trembler les feuilles mais l’air semble d’un calme absolu. Des conditions dont tout le monde rêverait pour un premier solo.. Je dois me jeter à l’eau aujourd’hui, sinon je n’irai jamais. Serge prépare sa prochaine leçon en pendulaire, il fait comme si je n’étais plus là ! Il a bien raison, et je me dis « il a confiance »… Je lui lance « on se retrouvera là-haut ! » histoire de faire tomber un peu le stress… Je retourne au Coyote, garé à la va-vite ; quelques-uns me regardent, un peu ahuris… « C’est le grand jour ? Tu te sens prêt ? Ca va aller ? » Bon Dieu ! Laissez-moi, arrêtez de me regarder… Je ne vais pas à la guerre quand même !

Je monte, et m’emmêle pendant 5 minutes dans les fils radio, les sangles et le déclencheur du parachute, ce n’est pas moi qui le porte d’habitude ! Je le teste en espérant ne pas avoir à utiliser ce maudit boîtier qualifié de « dernier recours ». Le stress est à son comble, je ne fais jamais de nœuds avec le casque d’habitude ! Je ferme les portes, ceintures bien serrées, tout semble OK.

Me voici tout seul dans le petit habitacle vitré. Seul avec deux manches à balai rien que pour moi ! On ressent alors à ce moment là un poids considérable de responsabilités qui vous écrasent les épaules ; on repense à tout ce que l’on a appris… Les 11 petites heures de vol derrière vous paraissent si maigres et insignifiantes.. On revoit les débuts sur le Baroudeur, il y a un an, puis l’Avid de Renaud, le Sky rouge et bleu et enfin ce bon vieux Coyote depuis les 5 dernières leçons… Chaque machine, chaque situation nous a donné brique par brique cette minuscule expérience qu’il va falloir utiliser à fond. Pendant 30 minutes, je dois être « parfait », et si quelque chose déraille, il faudra gérer… Un premier vol solo, c’est le plus beau de tous les examens, car il y a une obligation de réussite.

Je démarre le moteur encore chaud, et c’est parti. Histoire de rajouter un peu depiment à ce premiervol, lajaugedetempératured’eau a décidé de nous lâcher ce matin ! L’aiguille ne décolle pas ou bien s’affole d’un seul coup, sûrement un faux contact… Il faut donc bien regarder les tempé. culasse et huile, si ça passe au-dessus de 110°C, c’est qu’il y a un problème… Je mets un poil de gaz, palonnier à gauche et me voici parti vers la piste. Dans l’affolement du moment j’ai un doute sur l’emplacement du taxiway : il y a des plots de travaux qui compliquent un peu les choses. Un petit coup de radio pour vérifier, tant pis si j’ai l’air con ! J’en profite pour annoncer « c’est pour un premier lâcher », ça peut servir ! Je roule derrière un Cessna, pas moyen de se planter ! Il fait son point fixe puis décolle. Je m’avance et me mets à sa place, check-list habituelle (le fameux « C.A.I.N… ») et c’est parti ! « Meaux de DW, prêt point d’arrêt 16 Droite ». « Alignez-vous et décollez 16 Droite, DW. »

Je vais chercher l’axe de piste puis : plein gaz ! Le Coyote bondit sous les 100 chevaux du 912… Manche au ventre, roue avant levée, on rend la main puis l’oiseau prend son envol, pendu à sa petite hélice bipale… Le palier piste, et en avant la grimpette ! Et à partir de ce moment ; magie : tout le stress accumulé retombe. Les habitudes reviennent vite, les gestes presque automatiques. On se laisse aller au plaisir : quel bonheur de voler seul !! On retrouve toute sa confiance en quelques secondes ! Je monte nettement plus vite qu’avec Serge à bord (qui a dit qu’il pesait son poids ?!…) et me retrouve en un rien de temps à 900 pieds au lieu de 700… Merde ! Ca commence… No panic ! Tranquillement, je réduis et laisse plonger la machine. Je prends mes repères de tour de piste : à gauche de la ville pour ne pas gêner, puis tout droit en évitant la ferme, ensuite virage à gauche après la ligne EDF, puis les étangs et enfin la piste au loin… Je m’applique et contrôle soigneusement mes paramètres : 80 au badin, 700 pieds et vario nul… Bille centrée en virage, instruments moteur : OK… J’ai l’impression d’entendre les conseils de Serge dans mes oreilles. La tour m’oublie un peu à la radio pendant mon « vent arrière » et je parle en l’air… Décidément, ils jouent avec moi ! Puis, on me donne la 16R. Flûte ! Elle a 1/3 de moins que d’habitude, pour un toucher c’est pas génial… Je demande la 16L en expliquant la raison. « Pas de problème ! » me répond la tour. J’arrive en final, je suis n°1… Moteur plein ralenti en passant au-dessus du petit chemin dans le champ repéré auparavant, et j’arrive « pile poil » au début de ma piste, un petit 65 au badin. J’arrondis (pas assez) et touche (un peu vite) ! Tant pis, ce sera mieux au prochain ! Plein gaz et me voici à nouveau en l’air… Je prie à chaque montée les Dieux du Rotax d’être clément avec moi… Pas de panne aujourd’hui s’il vous plaît ! Ce serait un peu trop d’un coup… Et c’est ainsi que j’enchaîne 5 tours de piste, tantôt n°2 ou n°3 dans un trafic qui ne me gêne pas le moins du monde… Je suis chaque fois un plus précis, plus confiant.. Les touchers sont plus doux à chaque passage… Je prends le temps de savourer le paysage de cette journée bénie… Je regarde ce siège vide à ma droite et ressens cette joie immense du travail accompli et bien fait.

Depuis que j’ai 5 ans, je rêve de voler et d’être pilote ! A 22 ans, me voici comblé ! Quel plaisir que de voler… les terriens ne peuvent pas comprendre ce que nous ressentons ! Il faut se retrouver là-haut, seul avec l’air et la machine pour savoir ce qu’est le plaisir absolu… Mais a-t-on seulement le droit d’être si heureux ?

Pour ne pas trop tenter le sort, je fais un « complet » après 36 minutes de vol. Je rentre au hangar après avoir traverser la 16R. J’aime dans ce cas à peaufiner la chose par un petit message radio bien propre. Je remercie la tour, cette voix amie qui vous aide et vous rassure en l’air… « Bravo DW, c’était très bien ! Bonne journée ».Et je me mets enfin en tête d’assurer le rangement impeccable de l’appareil ! On devient maniaque dans ces cas-là et on veut se placer parfaitement perpendiculaire au hangar, sur cette touffe d’herbe bien verte, et pas une autre !

Je descends : heureux, transporté, en état second… Jean-Jacques me sourit : « ça va mieux hein ? Ca y est c’est fait ?! » Et c’est exactement ce que l’on a dans la tête.. On est fier, content, soulagé, aux anges, et fatigué aussi !

Serge me félicite, et je vais alors m’asseoir silencieusement 10 minutes dehors, savourant chaque seconde passée en l’air, et regardant partir mon Coyote avec un autre élève… Oui ! MON Coyote… car il fut le mien pendant ces 36 minutes, et ce fut merveilleux !

Mon esprit plane à 35.000 pieds depuis ce jour, bien au-dessus du tour de piste à 700 QFE !… Quelque chose a changé, difficile d’exprimer ce que c’est. Je suis devenu « homme volant ». En tout cas, me voici dans l’obligation de fêter ça et c’est avec nos amis pilotes belges lors du repas du 29 avril (avant le Tour de Paris avorté) que j’ai payé ma bouteille de champagne !

Merci de m’avoir appris à voler, je n’ai jamais été si près d’un rêve.

note de Serge : Guillaume est un bon élève de 22 ans, très très agréable ces jeunes ! qu’est ce qu’un bon élève ? c’est un élève qui sait faire la différence entre ce qu’il sait et ce qu’il ne sait pas encore et qui fera ce qu’il faut pour le savoir

Les sorties Véliplanantes prévues pour 2006

une étape du Tour 2005 - 317.6 ko

une étape du Tour 2005
vue d’en haut, on est nombreux

Dates, programme, organisation et anticipation !, demandez vos billets !

En tout premier : appel à tous les élèves en fin de formation pour préparer théoriquement leur navigation école les lundi et jeudi soir avec Serge, Cédric, Patrick et François. Où voulez vous allez ? Nous réalisons ces navigations en pratique, le dimanche et le samedi matin, pour les pilotes qui veulent se joindre à nous, vous êtes cordialement invité !

Prendre un café à Nangis, un repas à Fontenay-Tressigny, rendre visite à la Ferté-Gauché, ou à nos voisins de Coulommiers, Chateau Thierry, Le Plessis Belleville, etc…tout est gratuit (ou presque) et ce n’est que du bonheur !

Attention c’est modifié !!! Le Dimanche 30 avril : et là, tous les clubs environants qui veulent se joindre à nous sont les hyper bienvenus), pour ouvrir la danse la 

cinquième édition du « Tour de Paris », avec cette année la participation active du club Belge de Liernu, il est possible de faire 25 machines cette année, si des voisins se rajoutent, c’est le jackpot !

Préparez vos machines et vos radios, votre phraséo (des bouquins sont disponibles au club), si vous avez un GPS et même si vous savez vous en servir, il peut tomber en panne ! sachez faire avec la montre, le compas et les repères sols ! donc à très bientôt au top !

Du 20 au 26 mai : « les Championnats de France » à Ploermel, 50 Km à l’ouest de Rennes, ce sont des épreuves à la portées de tout le monde, il faut savoir lire les cartes « Michelin » et le tour est joué, on ne vous demandera pas d’être n° 1, mais de vouloir se préter au jeux ! c’est effectivement très plaisant et très formateur, bientôt une expo au club avec explications. c’est de toutes les façons une bonne sortie à envisager, nous 

le pendule, c’est quand même top ! - 320.7 ko

le pendule, c’est quand même top !

y allons et revenons en vol, qui viens ?

le samedi 24 et le dimanche 25 juin, pendant le soltice d’été, « sortie chez Arnaud », pour la fête de l’air en Champagne 2 superbes journées en perspective…Cliquez sur le lien et allez dans les news, descendez sur la fête en question et vous avez toutes les infos, long : 4° 9’ 50’’ est et lat : 49° 16’ 44’’ nord, c’est en classe D, mais un notam est déposé et nous n’aurons aucuns soucis, préparez vos tentes pour dormir sur place.

je souhaite avoir votre retour au plus tôt et vos avis, merci pour votre sens de l’anticipation.

On se tient prèt !

Du 5 au 12 août

« le Tour de France FFPLUM »

, voir le lien : Site FFPLUM, très formateur et sympatique, je le conseille sans retenue, 4 ou 5 machines du Club, pour l’instant, en plus, le départ et l’arrivée sont à Amiens, 110 Km au nord tout au plus, une rigolade et une superbe sortie en perspective pour les valeureux membres du Véliplane-Club, on y pourra dormir, manger et se laver sur place, plus de 120 machines à voir de près, extraodinaire, on y vas ou on en reviens ensemble, ou les deux, venez !

Du vendredi 1er au lundi 3 septembre 2006, la traditionelle sortie à Blois pour clôturer un peu la saison, restera tous les vols sympas à faire après et les diverses sorties organisées par ci par là…

Et en avant première : la course de Folie« l’Aéropostale » qu’il l’on appelée, France – Cap de Bonne Espérance, voir le site

Notre Tour de France FFPLUM 2005

le viaduc de Millau - 321 ko

le viaduc de Millau
on est passé au dessus

comme chaque année nous voilà partis pour le Tour de France en ULM !Le vendredi ?? Août au matin, Geneviève part en safrane et la logistique vers Cholet, car à la fin du Tour, nous laisserons l’AirBorne sur place et partirons rejoindre les enfants dans le sud, c’est les vacances ! Je décolle et cap sur ?? 30 Km à l’est de Tours pour rejoindre Françoise qui nous attend sur sa base de ??. Je mets 3h ½ pour parcourir les 280Km à franchir, avec une petite erreur de cap vers la fin, à cause d’un GPS délirant, attention avec les GPS, je ne leur accorde qu’une confiance limité !

Déjà sur 123.45, je parle avec des participants qui se rapprochent de Cholet et avec Geneviève sur la route à qui j’ai confié une Icom VHF, je suis en contact avec un groupe qui viens de décollé de chez Françoise, un groupe qui poursuit sa route vers Cholet, Françoise et Ge, ça devient difficile, ma vitesse sol est pas terrible mais j’avance. J’entends mieux Françoise, signe que je me rapproche, elle me parle d’un château d’eau sur ma route, je le voie, m’approche, elle me voie, me guide et je voie les installations, me pose face au vent vers 13 h, pour repartir vers 17, 18 h avec Françoise et Guy équipés d’un Gt bi 503 Chronos 16. 

on zappe le refueling grace à l’autonomie du XT AirBorne - 319.7 ko

on zappe le refueling grace à l’autonomie du XT AirBorne

Geneviève nous trouve et nous voila en route pour chez Françoise afin de partager un pique nique sympa, sieste ensuite, 16 h, nous nous préparons pour repartir, mais le météo à mal évoluée, le vent est encore plus fort et irrégulier de plus le ciel se charge de stratocumulus sombres. Le temps passant nous optons pour un resto sur place et la nuit sous le toit de Françoise et de Justin- Firmin. Le samedi matin c’est bien mieux,

Stage Mécanique moteur 2 et 4 temps

pour le 912 c’est les 15 et 16 avril 2006, prix 150 €.

pour les 2 temps Rotax, c’est du 17 au 20 avril 2006, prix 450 €

pour voir ce que l’on y fait, retournez dans la rubrique formation et laissez vous glisser jusqu’au « Stage Mécanique »

réservez au plus tôt, car les places sont limitées,

Serge et toute l’équipe au 01 60 04 76 00 à bientôt

le 06 01 06 : 3 réservations 912 et 2 en 2 temps !