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Laché de Vincent

Bonjour Geneviève… 

Bon, je me lance ! Trop long, mais tu peux couper!

Bonjour, je me présente : Vincent, 52 ans et passionné par tout ce qui vole depuis… au moins 49 ans avec mon premier jouet d’avion !

Après une expérience du vol à voile (aujourd’hui, on dit planeur) sur Coulommiers, avec environ 1200 heures de vol, j’ai arrêté de voler il y a 16 ans par manque de temps…. Mais je n’ai jamais réussi à ne pas regarder le ciel bien longtemps !

Il n’a fallu qu’une étincelle avec un vol en montgolfière l’été dernier (je pensais à tort que cela ne se pilotait pas) pour me dire qu’il était temps de remettre mes fesses dans un truc avec des ailes !

Chose faite en Octobre, et au bout de 3 vols, Jérémy me propose de voler seul… je refuse, car je n’avais pas bien dormi (je ne lui ai pas expliqué, mais l’important est de se connaître !), mais cela n’a été que partie remise quelques vols après.

Au final, je dirais que voler ne s’oublie pas et que le planeur se transpose bien à l’ULM. Pourtant, il ne faut pas négliger les choses à apprendre, et en particulier, la gestion de la radio (bien plus pointilleuse, merci les instructeurs et l’aérodrome contrôlé), la gestion moteur, mais aussi apprendre à voler bas, presque à l’altitude ou j’envisageais de choisir mon champs! Mais se poser dans un champ en planeur est un non-événement (surtout pour moi, j’ai plusieurs fois gagné la coupe des vaches!🐄). Voir l’hélice immobile ne me fait pas monter le palpitant…

Au final, Dimanche dernier, c’était mon vol d’examen avec Erwan… un vrai plaisir avec une super pause à Melun avec de magnifiques avions et un bon café. Erwan toujours là pour rappeler à l’ordre (parfois en silence) sur les imprecisions.

C’est clair, encore plein de choses à apprendre, tant en l’air que sur les machines, et sur la préparation des vols. Je n’ai pas fini de voler avec des instructeurs qui ont toujours des points à partager.

Une autre étape avec du plaisir s’annonce, et des questions sur les machines qui me font briller les yeux, mais chaque chose en son temps!

Je suis toujours aussi content de la qualité de l’encadrement du club, sérieux sans être prise de tête.

A bientôt,

Vincent

de SIMON

Salut !!!

Avec beaucoup de retard mais voilà enfin ma petit prose.

J’en profite pour vous souhaiter une magnifique année et j’espère vous revoir très bientôt !!!

Salutation à toute l’équipe !

Se réveiller au bruit assourdissant des grandes portes du hangar, ouvrir celle de sa chambre et jeter un coup d’œil sur le parterre de machines volantes n’attendant que de s’envoler. Descendre ensuite boire son café en regardant la manche à air, accompagné par les premiers arrivants : élèves, pilotes ou instructeurs. Quelques discussions, quelques débats autour de l’évolution de la météo, et voilà que déjà les premiers équipages préparent leurs appareils et s’envolent. N’est-ce pas un magnifique moyen de débuter une journée !? Et bien c’est ce à quoi j’ai eu droit durant mes deux stages au Véliplane. Un club ou l’ambiance et la convivialité est toujours présente. On y rencontre des jeunes pilotes, des moins jeunes, mais parmi eux de grands pilotes. Plus globalement, tout une panoplie de gens de multiples horizons qui ont des tous de belles choses à partager, autour de cafés, de verre (quand les avions sont rangés !) ou autour de repas dont le nombre de participants n’est jamais prévisible.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais on n’est pas là que pour passer du bon temps… Il s’agirait de devenir instructeur également… Dès mon arrivé, je commence par prendre en main les machines du club. Puis, on reprend les bases, on tente de combler les lacunes et d’explorer nos limites. On vole, mais on re-bouquine aussi la théorie et l’on passe un temps considérable devant un tableau à faire des dessins d’avion, de vecteurs, de pentes… Puis, viennent très vite les premiers élèves. On apprend non plus à piloter avec les mains, mais avec la voix. Il est très perturbant au départ, de lasser faire l’élève « faux » et lui faire corriger sans prendre soi-même les commandes. C’est encore là que j’ai pu profiter de la grande expertise de mes formateurs qui ont autant su m’aiguiller aussi bien sur l’aspect pédagogie que sur le pilotage. D’ailleurs ces formateurs, parlons-en : Pour moi une des grandes forces du Véliplane, c’est le fait de pouvoir apprendre avec beaucoup d’instructeurs différents, ayant tous des points de vue différents sur notre pratique. Ainsi on peut par exemple profiter sur un même sujet de l’expérience d’un pilote de ligne, d’un ancien pilote de brousse, ou encore d’un multiple champion d’ULM ; Ceci toujours accompagné d’une grande pédagogie et dans un sympathique climat de travail.

Ci-dessous Simon et son père, difficile des les reconnaitre, les paûvres :-).

Un immense merci à toute l’équipe du Véliplane tout particulièrement Geneviève, Erwan, Philippe, Enrico, Serge et Jérémy, pour leur accueille leur gentillesse et leurs investissements dans ma formation !

À très bientôt dans ce lieu devenu incontournable qu’est le Véliplane !

Amivolement

Simon

de frédéric

Merci pour ton petit mot Frédéric

C’est top ! Serge

Petit mot d’un bref mais intense passage au camping Véliplane de Meaux !

Un mail le vendredi pour avoir quelques renseignements et le jour même par téléphone, un rdv était pris pour le lendemain matin ! Un accueil chaleureux par Serge qui revient tout juste de vol en autogyre. Toujours emmitouflé dans son épaisse combinaison, il dégaine le fameux « petit café » de bienvenue et c’est parti.

Quelques explications plus tard sur mon projet et sur le contenu d’un stage de mise à niveau instructeur et me voilà invité à venir passer une semaine avec mon camping-car sur la dalle du hangar.

Confié aux mains expertes de Jéremy VD, j’ai passé une semaine intense et enrichissante aux commandes du Ninja 100 cv. Scrutant le ciel à la recherche de la moindre fenêtre météo (temps pourri à la Toussaint), il aura fallu concilier entre patience et persévérance pour maîtriser la bête dans tout son domaine de vol. Mais nous y sommes parvenus dans les délais prévus, beau challenge !

Côté convivialité, rien à dire. Peu importe la météo : Geneviève, Serge, les instructeurs (surtout JVD que je remercie tout particulièrement), les pilotes ou les élèves de passage entretiennent une ambiance sympathique et chaleureuse où s’entrecroisent des discussions sérieuses (forcément sur l’aéronautique, le reste on s’en fou …) et de franches rigolades éclaboussées parfois par quelques binouzes (uniquement après le dernier vol).

Ensuite j’ai attendu les météo encore plus pourries de décembre pour passer et réussir mon test IULM.

Ce n’est pas Disney Land, c’est Vélip Lane : pas d’attente à l’embarquement et sensations garanties pendant le tour !!! Une école sérieuse où l’on ne se prend pas au sérieux.

Fred CHP

prose de Jan (prononcer yann)

Quand j’ai décidé de commencer une formation pour devenir instructeur, bien évidemment je me suis tourné vers le club Véliplane de Serge et son équipe.  Je connaissais bien le club puisque je le fréquente depuis 2015.  J’apprécie l’esprit familial, amical mais en même temps professionnel ; on est toujours bienvenue et bien accueilli. 

« Bonjour Serge »

  • « Ah bonjour Jean ! »

« Ce n’est pas Jean mais Jan …. »

  • « ah oui merde, c’est Jan …. Comment tu vas Jean ? »

Au début de la formation, la route semblait longue …. Ce n’était pas qu’une impression, car il y avait du travail afin de pouvoir atteindre le niveau nécessaire pour commencer la vraie formation en tant qu’Instructeur-Stagiaire.  Grâce aux instructeurs (surtout Erwan et Philippe) – mais aussi grâce à ma propre motivation, car il en faut – et un petit mot encourageant de Geneviève de temps en temps, tout s’est bien passé.  Maintenant c’est fait, je suis instructeur …. Et je remercie toute l’équipe, ainsi que tous les élèves-pilotes avec qui j’ai volé, pour m’avoir permis de réaliser mon projet.

prose de Philippe

  • « Allo ? Pourrais-je parler à Serge ?
  • Lui-même,
  • Je souhaite avoir des renseignements pour une formation d’instructeur ULM 3-axes,
  • Un instant, je suis en voiture, je me gare … »

Voilà comment en quelques secondes le contact est établi et Serge, avec son accent du Midi si chaleureux, me donne rapidement RV le dernier week-end de novembre 2020 pour un entretien approfondi et un premier vol d’évaluation.

Dès ma première arrivée sur le terrain de Meaux, je constate la disponibilité, l’attention, la chaleur humaine… marques de fabrique de Serge et Geneviève Bouchet et de toute l’équipe Véliplane, tout cela teinté d’un joyeux désordre, mais seulement en apparence car je constaterai rapidement que la rigueur est omniprésente.

Je fais aussi connaissance avec mes futurs formateurs (Philippe, Erwan, Enrico…) excellents pilotes aux personnalités attachantes.

J’entame donc ma phase d’évaluation, en même temps que je me familiarise avec les machines (Nynja, Alpha Trainer, Zenair 601), le terrain avec ses 4 pistes et les environs de Meaux.

Au bout de 6/7 heures de vol en double commande, me voici lâché sur Alpha Trainer et Nynja. Nous sommes fin février 2021, et l’on va pouvoir passer aux choses sérieuses : la formation initiale !

Cette phase étrange où en place droite, je suis tour à tour élève puis instructeur. Et les vols s’enchaînent de nouveau, ainsi que les briefings au sol.

Ah les briefings… chacun y va de sa méthode mais on ne s’attarde jamais : il faut être concis et clair sans entrer dans de la théorie fumeuse car l’essentiel est que le futur élève retienne les éléments clé de chaque vol.

On est mi-avril 2021 et après un peu plus de 20 heures de vol cumulées, et surtout le feu vert de Serge, me voici Instructeur Stagiaire, étape cruciale où je vais enfin travailler avec de vrais élèves.

Une petite parenthèse : je parlais de « joyeux désordre » au début de cette prose. Tout au long de ma formation, j’ai constaté la plus grande rigueur de toute l’équipe. Tout se sait ou finit par se savoir car l’équipe se parle sans compter le 6ème sens (ou le 7ème ?) de Serge à qui RIEN n’échappe. Mais JAMAIS je n’ai constaté de paroles désobligeantes. Tout se fait dans la franchise et dans le respect de l’autre.

Je constate dès mon premier vol avec élève que l’instruction vient naturellement et surtout… que rien ne vaut le large sourire de l’élève pilote une fois le moteur arrêté au parking : moment précieux où le vol est débriefé à chaud, avant de formaliser la progression de l’élève dans sa feuille de suivi.

Les vols avec élèves s’enchaînent, tous si différents, mais à chaque fois avec cette envie de progresser qui est très motivante pour l’instructeur en devenir que je suis. Certains sont parfois découragés, et je mets en œuvre mes ressources pour remotiver l’élève (n’est-ce pas Jacques ?) Et quel plaisir de constater qu’après cette mauvaise passe, l’élève repart de plus belle !

En parallèle il faut assurer des cours magistraux, obligatoires dans la formation d’instructeur. Et l’équipe se mobilise pour lancer des appels aux élèves désireux de renforcer leur bagage théorique. Et ça marche ! Au départ très formel, voire trop abstrait, sous les conseils d’Erwan ou de Serge, voire des élèves eux-mêmes, je me décoince et deviens plus fluide dans mes explications au tableau.

Juillet 2021, ma formation touche à sa fin après plus de 20 heures d’instructeur stagiaire et, là encore, Serge donne son feu vert pour l’examen final. Un peu de paperasse et la date est fixée au 22 juillet. Avec juste ce qu’il faut comme stress (positif donc), on enchaîne cours magistral, briefing, prévol, puis vol en 2 phases (mania puis cours sur le virage, le thème choisi par Philippe, mon examinateur). Tout s’enchaîne rapidement pour se terminer par une dernière PTE en 07.

Arrivé au parking, Philippe, me dit : « c’est bon ».

Pas évident de réaliser à ce moment-là tout le chemin parcouru en 8 mois (beaucoup de week-end !), plus de 50 heures de vol, plus de 6000 km en voiture (Versailles – Meaux…)

Certes mon bilan carbone est largement négatif… par contre le bilan humain est super positif : que d’échanges conviviaux, de repas dans une ambiance familiale, de moments de partage, d’entraide. Que de choses apprises dans ce monde fabuleux de l’ULM.

Merci à toute l’équipe, mais aussi à Silvia, ma chère et tendre, qui m’a encouragé tout au long de cette aventure.

Philippe Saint-Marc

Versailles, le 27 juillet 2021

la prose de Pierre sur son laché

Hello l’équipe, j’ai vu les impressions des premiers lâchers solo sur le site, alors je m’essaye à l’exercice 🙂

La tête en l’air depuis des années, regarder passer, photographier, filmer, suivre sur des applis.

Passer par la simulation en réseau sur IVAO (sympa pour la phraséo, moins pour les sensations !).

Échanger avec l’un qui a eu le privilège de piloter une machine extraordinaire, partager avec l’autre quelques instants en l’air à bord de sa machine, en toute simplicité et générosité…

Tout cela mis bout à bout (et plus encore) m’amène au 5 septembre 2020, accueilli par Serge (et son bel accent). C’est là que tout ça commence … ou continue plutôt !

L’excitation et un peu d’appréhension. C’est un rêve qui est en train de se réaliser. Et comme on apprend à chaque tour d’hélice, ce rêve n’a pas fini de se réaliser.

Merci à Erwan, Philippe, Enrico, Jean-François, Bertrand, Michel, Bastien pour leur patience, merci à Serge, Geneviève, pardon aux riverains que j’ai pu déranger en ne suivant pas toujours les circuits et les hauteurs !

Quitter le parking Veliplane avec un siège vide à sa droite, ça fait bizarre, tu te sens grand, mais en même temps tu redoutes tellement d’oublier un morceau de CAIN, de ne pas assez regarder ton badin…personne à côté de moi pour me le rappeler, alors je fais méthodiquement, ça décolle évidemment plus vite solo qu’à 2 ! Premier toucher, pas tout à fait satisfait, j’en refais un mieux, et puis un complet, pour une première je suis content…vivement la suite !

Lâcher de Guillaume

Bonsoir Serge, je te transmets mon petit récit: (avec 2 photos au passage)

Ah le gyro, pour qui aime la visibilité en vol ya pas mieux. Être lâché sur cet appareil c’est juste magique.

Mais revenons un peu en arrière. J’ai passé mon théorique en 2017. A l’époque j’étais intéressé par la photo aérienne par drone, mais devant le durcissement de la réglementation j’ai décidé de prendre le devants et de passer le théorique ULM (celui du drone n’existait pas encore)

Je me procure donc un vieux manuel de 2003, me renseigne sur le contenu du théorique et rapidement je prends conscience qu’il va falloir viser plus haut pour être large sur les QCM.

Sur conseils de pratiquants je me procure donc le manuel du pilote d’avion tout en réalisant des QCM à la chaine. (partie ULM et PPL)

Serge a répondu à mon premier message avec humour, je passe donc le rencontrer par un matin ensoleillé. Mon but initial était de faire du pendulaire, on fait un petit vol. Superbe vue mais j’avais sous estimé sa sensibilité à la turbulence !

Je décroche une date à Orly, le passe et décide ensuite de rechercher un club.

Le gyro s’est donc imposé naturellement, et quelle vue cela procure ! Premier essai avec Serge, j’ai bien senti qu’il aimait piloter cet engin. Super vol, mais comme je m’y attendait léger mal de l’air. Pas grave, je refais un second vol avec Philippe, déjà mieux, et dès le 3eme plus aucune gène.

La suite s’est déroulée assez rapidement, venir le plus souvent possible pour ne pas perdre. Après quelques vols locaux et des simulations de panne moteur on passe aux TDP. J’aime particulièrement les touchés sur la 34, le fait de passer juste au dessus de la D5.

Puis Philippe me dit que le lâché n’est plus très loin. Après encore quelques vols de perfectionnement (j’étais souvent trop long) je réalise un dernier vol avant d’être lâché pour des TDP en 34 le 19 avril.

Quelle puissance seul à bord ! En palier d’accélération le M16 atteint les 140 km/h en deux coups de de cuiller à pot. Un premier touché, un second et je demande un complet. Le lâché s’est bien passé. Petite photo à l’arrivée.

Dès qu’on a posé le pied au sol on a qu’une envie, remonter et repartir.

Bref ces 2 mois de formation ont été passionnants. Merci à Philippe, Serge et Bertrand pour l’instruction et bien évidement à Geneviève.😁

Merci Guillaume pour ton texte original, reste prudent et plein de bons vols, Serge

laché de PHilippe don varino

Bonjour,

Quelques lignes pour retracer ma formation IULM au sein de VELIPLANE basé sur l’aérodrome de Meaux-Esbly.

Pendant le confinement de novembre 2020, je cherchais une activité permettant de sortir et de prendre l’air sous toutes ses formes. Aussi par le biais du CPF, j’optai pour une formation Instructeur ULM, formation qualifiante dérogatoire respectant le décret 2020-1310 d’octobre 2020.

Habitant Esbly, c’est naturellement que je me tournai vers VELIPLANE, à 3km de mon domicile sur un aérodrome que je pratique régulièrement.

Formalités CPF effectuées, j’ai effectué 2 vols puis obtenu mes brevet et licence de pilote d’ULM. Fort d’une expérience avion en tant que pilote et Instructeur, je poursuivrai vers les 10h incompressibles en place droite exigées par la réglementation : Tours de piste, pannes moteur, décrochages, virages à forte inclinaison, approches moteur réduit, pannes en campagne, navigations s’enchainaient au gré de la météo.

Ma formation terminée, je suis en attente de la date de mon vol d’évaluation qui validera ma nouvelle qualification. Je remercie et recommande VELIPLANE pour la formation ULM.

Effectivement outre un lieu de vie agréable facilitant l’accueil des stagiaires, j’y ai noué des relations amicales avec l’équipe dirigeante, le charme de Geneviève et la sympathie de Serge gérant leur affaire avec la tonalité du Sud.

Un grand merci aux Instructeurs avec qui j’ai eu le plaisir de voler, Erwan, Philippe, Serge, Bertrand : merci pour votre disponibilité et pour nos échanges.

Le vol mécanique n’étant possible sans mécanicien, merci pour l’entretien des machines.

Autre avantage, le choix des machines et des différentes classes (Multiaxes, Autogire et Pendulaire). Pour le changement de classe en ce qui me concerne, on attendra les grandes chaleurs estivales. “L’amitié autour de la passion du vol” telle pourrait être la devise de ce club convivial.

FLY SAFE Philippe VARINO

Youpi et merci Philippe, Serge

Lâcher d’Alain

d’Alain (quel plaisir car il est toujours de bonne humeur 🙂

Reprendre les commandes d’un avion ou assimilé était un rêve oublié.

Il y a plus de 30 ans de cela, j’étais très intrigué par tout ce qui vole.

Alors je m’étais tourné vers l’aéromodélisme.
Après des heures passées à la construction de mon modèle réduit, le premier vol était en fin arrivé.
Avec un ami, alors que je tenais la télécommande fébrilement pour ce premier vol, lui lança l’appareil avec une assiette franchement à cabrer.
Ayant peur du sol, j’ai moi aussi mis le manche à cabrer. Et l’inévitable arriva.

Perte de portance, décrochage et vrille à quelques mètres du sol.

Le temps de vol s’est compté en secondes.

Mais nous étions dans la campagne, à quelques kilomètre de l’aérodrome de L’Aigle (en Normandie).

Alors mon pote me demanda si j’avais déjà mis le cul dans un vrai petit avion, et comme ma réponse était négative, il me proposa de compenser cette frustration par un petit baptême.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Assi dans un petit Cessna, alors que celui-ci commençait à rouler sur la piste en faisant vrombir le moteur, j’eu tout d’abord la sensation d’être en voiture. Mais tout d’un coup, je me senti tassé sur mon siège en voyant le sol se dérober sous mes pieds.

Sans même m’en rendre compte, le virus venait de s’encrer en moi.

Direct, inscrit à Saint-Cyr, mes premières heures de vol furent sur un Robin DR 221 train classique.

Le théorique en poche dans la foulée puis mes premiers lâchés en tour de piste.

Mais les choses de la vie en ont décidé autrement et deux ans ayant passées, mon théorique fut rangé au fond d’un tiroir.

C’est bien après que je retrouvais un ancien collègue de travail sur un chantier, qui m’avoua que suite à mes récits sur cette ancienne expérience, il s’était lui aussi tourné vers cette passion.

Etant breveté PPL basé sur Persan, il me proposa une petite ballade.

Il ne m’en fallut pas plus pour faire une rechute. Le virus était revenu de plus belle.

Profitant d’un cadeau coffret découverte de l’ULM, j’ai donc tout naturellement voulu tester ces drôles de machines qui ressemblent à des avions.

Et maintenant, vous savez à quoi cela m’a conduit. Le théorique en poche (rajeuni de 30 ans) grâce à l’équipe Véliplane, me voici de nouveau seul à bord de cette merveilleuse machine qui par certains côtés me rappelle le Robin DR 221, train classique, réchauffe carbu, apparence, presque tout y est.

Alors j’ai réalisé cette petite vidéo pour vous donner l’envie de ne pas perdre 30 ans, car si vous en avez la possibilité, foncez.

Bon vol à tous.

A très bientôt.

Alain

lâcher de Philippe

CPF, vous connaissez, heu, oui les ex DIF, PIF ou autres suivant le statut.

Donc tout commence par le site CPF avec le moteur de recherche ULM …

Pas grand-chose au tout début et surprise arrivent deux ou trois entreprises qui proposent des formations. Plouf, plouf, plouf j’ai choisi Véliplane. Mais non, pas plouf j’ai choisi la meilleure pilotée par le meilleur Msieur Serge. Ok, heureusement qu’il est assisté de la charmante Geneviève, son épouse.

Et c’est bien là que tout commence, un jour d’automne, GPS, Aérodrome Meaux Esbly, depuis les environs de Rouen cela fait presque trois heures de route, il en faut de la motivation.

Bonjour, voilà, je suis et je viens pour, …. Et là s’exclame un mec emmitouflé dans une combinaison de 30 cm d’épaisseur « c’est donc toi ? « Faut bien dire qu’avant de venir et d’être persuadé d’avoir choisi le meilleur, je lui ai cassé un peu les C …… (ne pas confondre ce C…… avec celui utilisé plus bas qui n’a pas du tout, mais pas du tout la même signification sauf à être tous les deux féminins). C’était aussi le moment de mettre un visage ou un masque (cause COVID) sur un nom et une intonation de voix.

Une fois les présentations réalisées après une pré-vol (à oui pré n’a rien à voir avec un espace champêtre vert) nous montons dans le célèbre Papa Roméo ayant des aptitudes de ninja. Et nous voilà partis moi nouvel élève avec mon instructeur « stagiaire » pour ma première heure de vol à la découverte du plat pays des environs de Meaux. J’ai aussi découvert les premières actions à réaliser que m’a demandé mon instructeur. Bon c’était cool, il était sympa et j’arrivais à faire tout ce qu’il m’a demandé, càd pas grand-chose, je vous laisse imaginer pour la première heure.  Passé le repas convivial du midi, rebelotte, pour une heure à faire des tours de pré (là il est question du truc champêtre) sans trop savoir pourquoi. J’ai compris par la suite.

Comme un peu loin de mon lieu de villégiature, je demeurais sur place hébergé dans une chambre digne au moins d’un  ***** à un prix des plus attractifs.

Le lendemain rebelotte deux fois une heure avec un nouvel instructeur stagiaire « JF » Normand de surcroit.

Et me voilà de retour vers ma Normandie avec des pensée aux alentours des 1100 pieds mais à la limite de la vitesse de décrochage (cause voiture et limitations).

A partir de là j’ai enchainé les allers-retours La Normandie Esbly et ainsi passé à chaque fois deux jours sur site.

C’est aussi à partir de là que j’ai commencé mon apprentissage avec un instructeur qui m’est resté assez fidèle, qui m’a appris beaucoup de choses avec pédagogie et technique. Msieur Betrand, un artiste, qui allez donc savoir pourquoi trouve des vibrations partout, même sur un Ninja ! En plus avec son nom de famille il ne pouvait pas faire de la spéléologie. J’ai vraiment des souvenirs d’amusement dans l’apprentissage avec Bertrand, de la glissade à tous les autres exercices. La première fois où il m’a proposé de me lâcher, je lui ai lâché « t’es pas bien là avec moi, tu as peur, … ? »

Et des tours de piste et des pannes moteurs, les deux Alpha, …. Sans oublier les soirées tripou, pâté, avec en guise d’apéritif une séance Polyclub (nouvel TTulm, très très ultra léger motorisé).

Je ne souhaite pas oublier Msieur Philippe, un Toulousain Breton ou l’inverse, Force Tranquille de cette école. Une fois en l’air avec Philippe, j’entends à la radio le terme « encadrement », quelle ne fut pas mon erreur de lui demander la signification, devinez la suite…

Les semaines passent avec de mon côté la recherche permanente des meilleures conditions climatiques avant d’enclencher un déplacement vers l’est de Panam.

Au fil des semaines la confiance arrive, l’aisance (merci Bertrand) et voilà, premier lâché.

Que retenir de cette étape cruciale, en vent arrière, le bouton de la radio qui se met à merder deux fois de suite, OK personne ne va me croire, et un touché sur la 16 L au lieu de la 16 D, là tout le monde l’a vu, même la contrôleuse (elle a été cool ) !

Reste plus qu’à trouver le bon moment pour finaliser ces expériences.

Bon à l’approche de la fin de l’aventure, nouvel instructeur, ENZO (celui caractérisé dans le Grand Bleu mais il se nomme en fait Enrico) avec qui nous sommes partis pour une navigation Meaux/Nangis/La Ferté Gaucher/Meaux. Je m’en souviendrai, un casse C…… de première, je me souviens même de lui avoir dit en plein vol, si tu continues, je DESCENDS. Mais bon, au combien instructive cette bonne heure trente de vol (je ne suis vraiment pas rancunier).

Le lendemain nouvelle navigation avec nouvel instructeur, Erwan (le pro du quadrimoteurs ou plus ainsi que de la prise de vue et dont la réglementation n’a pas de secret). Nous voilà repartis vers La Ferté Gaucher et une fois là-bas il me dit « allez go vers Château Thierry », heu moi de lui répondre « heu, c où ? », sur la carte. Ben là aussi, une expérience très enrichissante qui rentre pleinement dans un cursus de formation.

Et j’ai donc finalisé tout cela un lundi de début mars avec la délivrance de mon brevet, COOL.

Que vous dire de cette école, même si vous entendez le tôlier crier C…….. (pas le même du début ) envers son ordinateur ou autre objet féminin ou masculin, cela reste un école très plaisante et vivante dontles principaux objectifs sont toujours en ligne de mire, former, voler en sécurité avec notre fidèle compagnon CAIN.

Vous trouverez plusieurs écoles mais une comme celle-ci certainement pas, un terrain où il y a du monde et plusieurs pistes sur une RMZ, plusieurs instructeurs, plusieurs avions, … tout ceci est un énorme plus dans ce type de formation.

Donc faites un crochet par Esbly, aller découvrir tout cela, je suis certain du résultat.

GRAND merci à Bertrand, Philippe, Enrico, Erwan, Serge, Jean-Francois.

Merci Geneviève, tu es la touche féminine nécessaire à ce monde de mec, et laisse-les faire la popotte.

Bien à vous.

Philippe.

Nota : Ne cherchez pas Chatchat, il est sur le radiateur et Lucky est dans un terrier de lapin.