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Le petit compte rendu de la formation Instructeur de Yann

Ha que voila une bande de joyeux irréductibles à l’accent du Sud. Les formations y sont bons enfants et de qualités avec des instructeurs compétents. Rigueur et détente sont de mise, le vol en sécurité y est servi à tous les repas et à toutes les sauces !

Les machines et les élèves sont suffisamment nombreux pour réaliser sa formation dans de bonnes conditions.

La plateforme est sympa mais rigoureuse, ça apporte un plus non négligeable. Les contrôleurs aériens sont indulgents et tolérants, pour un apprentissage dans les règles.
Alors oui, le chef râlera probablement et toujours à bon escient, mais le contraire serait surprenant, c’est signe de bonne santé et de bonne humeur chez lui ! »

 

Merci Yann et vole toujours tranquille

Serge

La formation Instructeur de Michel

Formation Instructeur Véliplane

Juillet 2018 : « … Au fait Michel, il faudra que tu me fasses un compte rendu de ta formation d’instructeur … »
Ah ! Voilà bientôt un an qu’elle est terminée et j’espérais bien être passé au travers. Mais c’était sans compter sur l’indéfectible persévérance de Serge. Eh bien allons-y.
Devenir instructeur, faire de la formation, c’était dans la continuité de mon parcours, tant professionnel (je fais du conseil en mobilité professionnelle pour les cadres et ai dispensé beaucoup de formations), que personnel, associatif et sportif (maître-nageur sauveteur et moniteur fédéral de plongée). Et puis la retraite approche, alors voilà de quoi m’occuper sainement durant ces prochaines années.
Mi-2016 : La décision prise, je fais un tour d’horizon des écoles qui forment à ce précieux sésame. Habitant en banlieue sud de Paris, mon ULM étant basé à Coulommiers, le choix se concentre rapidement vers Véliplane.
S : Véliplaneuu bonjour.
M : Allo, bonjour, je souhaite suivre une formation d’instructeur 3 axes.
S : Ah oui, c’est une très bonne idée ça. Et ben viens on va en reparler …
Çà y est, c’est parti. Le tour du propriétaire, le hangar, les appareils, Serge lance quelques consignes en passant aux pilotes qui sont sur le trajet, et retour à l’accueil où, derrière le bar, Ge s’empresse de me proposer un café.
Premier test, moyennement concluant, et déjà la perspective du travail qui reste à accomplir se dessine. Tant mieux, j’ai conscience d’une partie de mes lacunes et je suis là pour apprendre.
C’est Philippe qui se charge de la mise à niveau. Les cours s’enchaînent, et quel plaisir de travailler avec lui. Pédagogue hors pair, il sait, tout naturellement, mettre à l’aise et rendre accessible l’apprentissage de cette discipline, quand nombre s’acharnent à en faire une contrainte. Toujours encourageant, il sait parfaitement dire les points à améliorer tout en faisant ressortir l’avancée des progrès. D’autres instructeurs viennent ponctuellement compléter cette formation, Bernard avec une approche plus « rigoureuse », Guy, et plus tard Patrick, Erwan. Bref, de quoi s’enrichir de la diversité des connaissances de chacun.
Un de mes points noirs reste la radio (étant basé sur un aérodrome non contrôlé, je ne pratique pas) pourtant pas très compliquée, mais qui me prend une énergie de concentration folle, forcément au détriment du pilotage. A force de répéter, ça finira par renter. J’avance, mais un souci de santé avec une intervention chirurgicale à la clé vient interrompre quelques mois le process.
Retour et reprise avec encore un peu de mise au point puis, on rentre dans le vif du sujet de la partie enseignement. Cours théoriques et pratiques, d’abord avec Philippe, (toujours aussi didactique dans son approche, avec lui, tout est simple) pour se familiariser avec le discours, les points de vigilance et la transmission de connaissance. Il y a, quand même, pas mal de sujets à traiter afin de valider cette étape et nécessite, pour cela, du temps pour s’en imprégner.
Enfin, j’entame la dernière phase avec de vrais élèves, et le constat que toute cette préparation me permet d’aborder sereinement cette responsabilité, même s’il reste encore des réglages à effectuer. Mais pour cela, la « bonne étoile » veille ! En effet, inutile d’espérer passer entre les mailles de l’omniprésente vigilance de Serge. Il est partout, voit tout, entend tout. Une approche un peu rapide, la roulette de nez pas soulevée au décollage ou non maintenue à l’atterro, le contrôleur qui envoie un message non capté, la vitesse de montée, la pente de descente, l’interrupteur pas remis à 0, le carnet mal rempli, etc., etc ………… . Il m’a même avoué avoir observé les évolutions depuis sa voiture de l’autre côté du terrain !! Et quand c’est, enfin bien, il sait le dire aussi.
Après tout ce travail, le passage de l’examen final devient une « formalité » qui se concrétise, pour moi, en octobre 2017. Tout ça dans une ambiance très conviviale, entouré de passionnés toujours prêts à partager leurs connaissances et expériences.

un grand merci Michel et on termine ta formation Autogire…

Prose du lâché de Guillaume

Bonjour

Voici mon texte:

Après un an de travail et d’innombrables tours de piste, voici le moment venu… à la fois attendu et redouté : me voici, seul, avec  cette machine que j’ai appris à apprivoiser, et qui est devenu,  au fil des mois, un compagnon fidèle, ce bon vieux NYNJA  F-BJPR.

Après avoir écouté les derniers conseils de Serge et de Jean-Michel,  je suis prêt.  Je mets le contact et crie « moteur !!!». L’avion s’ébranle et je roule vers le point d’attente 34 gauche (et non droit comme annoncé à la radio…maudit stress).  Une fois la procédure CAIN   faite, vient l’instant de vérité : je m’aligne et je décolle. L’ULM se lance et monte dans le ciel calme. Je suis seul dans le ciel, seul face à mes responsabilités …et heureux !!! Le stress a disparu, tout n’est plus que concentration (enfin presque car j’oublie de m’annoncer pour ma première vent arrière…). J’enchaîne les tours de pistes. Le petit NYNJA vole bien, docilement, tout se passe bien, c’est un rêve. Mais il faut bien s’arrêter à un moment donné, et je termine ce merveilleux vol et retourne au parc, des étoiles plein les yeux. Tout le travail fourni à payer, les conseils des instructeurs  m’ont bien préparé pour ce moment.

Je ne regrette pas ce jour où j’ai croisé Serge, au salon du Bourget 2017, et qui m’avait dit : «  Viens et en plus on t’offre le café !!! ». Si c’était à refaire, je referai pareil, je repousserai la porte d’ULM Paris. L’équipe est super, pleins de gens humbles, sympas et compétents. Alors je n’ai qu’un conseil, si vous vous voulez volez, venez voir ULM Paris, et en plus le café est très bon!!!

 

Merci encore pour tout vos conseils donnés et à venir…vous êtes géniaux.

Serge

Je te dirai quand je souhaiterai voler.  Je te dirai en fin de semaine.

 

A bientôt

La prose de Jean-François

JF et Môa

Il n’en est pas question !
Je n’ai pas envie de passer mes journées à dire « la vitesse, la vitesse ! » à des élèves qui s’acharnent à prendre beaucoup de libertés avec cette dernière.
C’est ainsi qu’à débuté ma formation d’instructeur.
Devant l’afflux d’élèves, notre chef pilote s’était, en effet, mis dans la tête de renforcer le corps professoral et son choix s’était porté sur moi. Après plusieurs mois d’une résistance acharnée, j’ai fini par rendre les armes pour avouer, du bout des lèvres, que je n’y étais plus systématiquement opposé.
Restait maintenant à trouver un centre de formation. Formé à Saint-Dié, il a voulu m’y entrainer. Le centre venait de fermer.
Espérant sans doute qu’un site très éloigné de la région parisienne m’inciterait peut-être à concentrer ma formation sur une période bloquée et être ainsi disponible plus tôt, il imagina un instant m’expédier à Valence. Là encore le centre venait de fermer.
Il décida alors de passer aux choses sérieuses et rechercha le meilleur centre de la région parisienne.
C’est ainsi qu’un beau matin je me retrouvais à Véliplane et que je fis la connaissance de Serge, Philippe, Bernard, Geneviève et bien d’autres encore.
Restait à présent à faire connaissance avec les machines : le Nynja, le Coyotte et l’Alpha Trainer. Moi qui suis un fervent adepte des ailes basses (j’aime bien voir où je vais quand je tourne !) j’avais le choix entre une aile haute, une autre aile haute et enfin, une aile haute. Pour détendre l’atmosphère, Serge m’annonça doctement que quand on passe sur le toit, il vaut mieux avoir une aile haute !
Mais avant de voler, il faut déjà réussir à entrer dans la machine. Je sais que c’est ce qu’il y a de plus difficile avec un ULM, mais là, avec le Coyotte, on atteignait des sommets (seule l’escalade de la place avant d’un Piper J3 me semble plus difficile.) Il me fallut donc mettre au point une méthode conciliant l’exiguïté de la machine, ma grande taille, une souplesse bien érodée par les années et la nécessaire dignité que doit conserver un instructeur face à ses élèves.
Puis viennent les vols. Sur le Coyotte, l’ennemi c’est indicutablement la bille. A la moindre inattention, elle s’échappe, et il lui arrive même, les mauvais jours, à rester coincée complètement en bout de course. Pour la ramener à la raison, il suffit de luis taper énergiquement dessus et vaincue, elle consent à revenir au milieu. Devant l’efficacité de la méthode, je me demande si ce n’est pas transposable à d’autres situations, notamment avec des élèves rebelles.
Le Nynja est une belle petite machine qui favorise le développement asymétrique des muscles des épaules. En effet, avec son manche central, autant elle est légère lorsque l’on tire vers soi, autant elle est rétive quand on prétend aller dans l’autre sens.
L’Alpha Trainer est une superbe machine, un vrai plaisir à piloter…jusqu’au moment où, deux à bord, de préférence d’une certaine corpulence, il faut sortir deux crans de volets en finale. Avec le coude tu laboures consciencieusement les côtes de ton voisin, qui plein de bonne volonté cherche pourtant à se faire tout petit, et tu profères tout une série de jurons destinés à ces foutus ingénieurs qui ont réussi à placer la commande à un endroit pas possible.
Les vols se poursuivent donc normalement en faisant attention au circuit : « Attention tu ne passes pas là, car c’est là qu’habite le commandant d’aérodrome; tu évites surtout ce village, il est plein de grincheux, contourne la ferme pour ne pas les déranger, etc. » (Notez bien la gradation dans les interdictions).
Puis viennent les élèves. Ce qui est agréable avec eux c’est qu’ils éprouvent, naturellement une certaine tendance à surestimer tes capacités. C’est toujours bon pour un ego qui a pu être malmené au cours de vols précédents, notamment avec les formateurs.
Arrive enfin le jour du test. Et là, comme pour tout le reste, c’est du sérieux. Pas question de négocier la question du cours théorique, elle est tirée au sort dans une petite boite comportant 19 numéros. Les prévols techniques et pédagogiques sont passées sous l’œil débonnaire mais acéré de Philippe.
Ne crois pas que le fait d’avoir fait toute ta formation à Véliplane va te dispenser du test de maniabilité: décrochage (pépère sur l’Alpha Trainer), virages à forte inclinaison, panne en campagne moteur calé, encadrement; c’est bref, mais c’est dense.
Puis il te revient de donner une leçon, le virage en ce qui me concerne. Là je dois reconnaitre qu’avec Philippe, j’avais un élève particulièrement doué qui réussissait du premier coup tous les exercices que je lui demandais. Un vrai bonheur ! Ce n’est que lorsqu’il se souvenait qu’il devait jouer le rôle de l’élève qu’il oubliait parfois d’assurer la sécurité afin de vérifier que je n’oubliais pas de le lui rappeler.
Enfin, dernière épreuve, pourtant non inscrite à l’examen : le remplissage des papiers. Tu te trouves normalement dans la salle de cours; Serge est à son bureau dans une autre pièce. Compte une bonne demi-heure à entendre : « JF, viens signer le formulaire n°1 !, JF, vient remplir le formulaire °2!; JF, c’a fait combien d’heures en tout ?, JF, je te fais trois photocopies, non plutôt viens les faire toi-même, je te montre comment fonctionne la photocopieuse, etc. » Et toi tu dis « oui » à tout puisque, in fine, c’est pour avoir ce foutu papier qui fera de toi un instructeur.
Après tu pourras quitter Véliplane, mais une chose est certaine, tu n’oublieras jamais leur gentillesse, leur compétence et leur disponibilité. Au point que tu ne pourras sans doute plus jamais traverser les cieux de Meaux sans y faire une petite escale, te replonger dans une ambiance vraiment sympathique et rajeunir un peu en annonçant à la radio : »Meaux de F_Jxxx, un ULM xxx au parking Véliplane. »
Une fois encore : Merci à tous !

La prose de Pascal

C’est l’histoire d’un mec,
(introduction d’un célèbre comique des années 80)

Je pourrai ainsi commencer ce récit, mon rapport à notre passion commune, l’aviation ayant commencé à cette époque.
Abandonnant la pratique de la moto verte notamment l’enduro, et certainement sous l’influence d’un service militaire effectué sur la base aérienne 112 de Reims, je me suis tourné vers la pratique du vol moteur à l’aéroclub de Rethel dès 1988.

Arrivant en fin d’activité professionnelle, une implication renforcée dans cette association me semblait aller de pair avec la poursuite de la pratique du vol, particulièrement pour y consolider la section Ulm.
J’entrepris donc les démarches en fin d’année 2017 pour devenir instructeur Multiaxes, après renseignement auprès des organismes de tutelle, sur les modalités, le timing, les centres de formation, je me suis naturellement orienté vers une structure à l’activité soutenue.
La qualité du premier contact et l’élaboration d’un plan de formation précis m’ont rapidement engagé chez Véliplane.

Ainsi dès février, évaluation, préparation à l’examen théorique, prise en main des machines, et formation se succédèrent au rythme de deux journées par semaine.
Pour devenir instructeur stagiaire courant du printemps, et ainsi progresser jusqu’au jour du test le 1°juin.
Objectif atteint pour rejoindre et suppléer l’instruction section Ulm dans mon association Ardennaise dès l’été prochain.

La rigueur de la formation reçue dans une ambiance néanmoins fort sympathique m’invite à recommander et surtout à remercier l’ensemble des personnes qui m’ont permis ce parcours.
Du responsable de formation Serge, aux instructeurs Philippe, Bernard, Bertrand …, et à ceux que j’y ai rencontré Jean- Jacques, Gégé, Michel, Bernard …, aux élèves instructeurs Jean Michel, Norman, Jean François …, aux élèves Guillaume, Marc, Marius …,
Sans oublier Geneviève pour sa convivialité toute féminine (dans ce milieu somme toute très masculin).

A tous , un grand MERCI.

Et pour conclure (avec un filet d’accent méridional façon Boss, qui réjouit l’oreille et le cœur) ne changez rien.

Vous êtes au top, l’Equipe

Merci à toi Pascal et oui anime ton club au mieux, félicitations

La prose de Jean-Michel

JM est au milieu avec casquette et lunettes

Coucou Serge , Geneviève et Phil,

C’est fait ! Me voilà depuis quelques jours Instructeur ULM après quelques mois de travail acharné pour obtenir le précieux sésame. Les mots et les superlatifs me manqueront certainement mais vous m’avez accueilli au sein de VELIPLANE comme chacun des pilotes ou élèves qui veulent se former et devenir des hommes oiseaux et assouvir leur soif du vol.

les Stars du Véliplane

Au VELIPLANE, j’ai beaucoup appris et j’apprendrai encore et encore car une qualification d’instructeur ne place personne au-dessus des autres, en effet vous avez su me faire passer les bons messages et vous avez su  corriger mes erreurs à chaque fois que cela s’imposait.

Chaque fois que j’arrive au VELIPLANE je suis heureux car je cotoye des personnes extraordinaires, venant de divers horizons avec qui j’ai grand plaisir à partager nos diverses expériences de vol en toute simplicité et humilité, tout cela provient de cette magie ou alchimie que tous les trois vous avez su développer « Les Véliplanants et Véliplanantes ».

c’est No NAME ! la chienne de Cédre

Pour revenir à ma formation au sein de VELIPLANE, elle est sérieuse, concise et les sujets sont bien abordés, en vol Phil, Serge et j’associe Erwan sont de redoutables instructeurs aguerris aux erreurs que nous pouvons commettre et ils apportent les commentaires et actions correctrices en fonction des résultats du vol ou des manquements constatés.

Je recommande vivement le VELIPLANE pour la formation à la qualification d’Instructeur ULM ainsi que pour une simple formation de pilote ULM « C’est le top ».

Au niveau machines, VELIPLANE possède une flotte en parfaite adéquation avec une progression maîtrisée en passant par le Nynja, le Coyote ou l’Alpha Trainer  qui est hyper équipé. Pour le pilote d’avion que j’étais au départ il m’a fallu apprivoiser ces beaux oiseaux car la légèreté des appareils au début cela surprend un peu. Après quelques heures et quelques lâchés cela s’est finalement bien passé. Grâce à vous j’ai pu mesurer la complexité et la difficulté pour devenir un bon pilote ULM et hausser mon niveau pour obtenir ma qualification IULM.

Au VELIPLANE, il y a une véritable famille qui vit en osmose , au rythme des vols , des repas autour de la table dans la salle du club house, cela m’a rappelé les repas sur la base aérienne ou les mécanos, les pilotes , les contrôleurs se réunissaient pour se taper une bonne cloche et se taper des barres de rires en toute simplicité, Merci Serge et Geneviève pour cet esprit familial , cette vie de club que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

Pour conclure cette prose, Serge et Geneviève je vous remercie de m’accorder votre confiance et l’honneur que vous me faites de rester comme Instructeur au sein du VELIPLANE-CLUB.

Boun Vespre a divendres

Jean Michel VICH

Merci JM, c’est un honneur pour nous, un type comme toi qui a passé plusieurs fois plusieurs Mach avec plusieurs tonnes dans les mains !!!!

porte té ben (c’est du provençal)

 

Hello,

voici la prose commandée par Geneviève relative au lâché de lundi!

Bonjour à la team,

à bientôt

Gary

« Une belle journée avec Véliplane et un lâché en prime »

Aujourd’hui je dois être laché en pendulaire. Après quelques mois de pratique et une petite vingtaine d’heures de vol, ça faisait plusieurs jours que ça me pendait au nez. Message matinal de Laurent mon instructeur: « un petit problème technique sur l’Oscar Echo (OE, le pendulaire sur lequel j’effectue ma formation). Compliqué pour le laché mais vient quand même, on ira faire un tour sur ma machine! ». Arrivé au club, Laurent effectue un baptême, puis nous partons sur son pendulaire minimaliste monté de toute pièce, et dont il me vante la philosophie de vol pur depuis mon arrivée. Effectivement, je ne suis pas déçu. Quel vol!

Au retour, il s’avère que l’OE est opérationnel pour voler, mais le vent est lui aussi entré en scène: ce n’est pas pour tout de suite. Serge et son équipe veliplanante m’accueillent à leur table pour déjeuner. Un bon repas/café plus tard, le vent n’a toujours pas faibli. Décidé à ne pas repartir chez moi, je réalise que je n’ai jamais mis les pieds dans un ulm 3 axes depuis mon inscription au club. « Serge, y a moyen d’aller faire un tour dans une de tes becanes chauffées? » Et c’est parti pour une heure de vadrouille avec le chef pilote aux commandes. C’est un vol différent du vol pendulaire, mais tout aussi magique. Retour au sol, analyse de la situation météo avec Laurent : on y va pour quelques tours de piste avec l’OE, et advienne que pourra. L’exercice est réussi, mais la météo parait un poil trop incertaine pour le vol solo (est-ce qu’on chipote?). Tans pis, on range la bestiole, c’était une chouette journée. Serge: « alors il est à point cet élève? » Laurent: « oui, les tours de piste nickel » Serge: « bon alors qu’est-ce qu’on attend pour le lacher celui la? La météo est pas mal, non? » Et l’OE se retrouve aussitôt dehors, près à repartir, avec un passager en moins cette fois ci. Et la, tout s’enchaine. Passé la prévol un peu nerveuse d’un élève qui se demande s’il va vraiment pouvoir voler tout seul dans ce truc, à peine installé dans l’habitacle, je me sens pilote de pendulaire. Démarrage moteur, prise de contact radio, tous les automatismes dûment acquis durant la formation sont toujours là, malgré l’absence de l’instructeur, et rassurent…Le contrôleur est prévenu de l’événement, Laurent est parti guetter en bout de piste. Que peut-il m’arriver? Je suis prêt. Et c’est parti pour 4 tours de piste en solitaire, et 25 minutes de fierté. Les félicitations du contrôleur en prime, je regagne le parking de Véliplane, léger comme une plume. Les membres du club encore présents ne manquent pas de me féliciter à leur tour, et on débriefe avec Laurent (après tout, un laché solo, c’est comme un cours!). Inutile de préciser la joie que l’on ressent quand on évolue tout seul dans cet univers intimidant il y a encore quelques mois, et devenu si familier depuis. Mais il reste beaucoup à apprendre, ce n’est que le début d’une longue aventure.

Bref, une belle journée avec Véliplane, cette joyeuse secte qui nous trimbale en l’air avec sa flotte diverse et variée, toujours dans la bonne humeur et en sécurité. Vous pouvez vous enorgueillir de compter un disciple supplémentaire parmi vous.

le Lâché d’Adrien, un jeune sympathique….

Petit mot pour mon lâché.

Ça y est, c’est le grand jour, je suis lâché. C’est un peu comme le jour où je suis parti récupérer ma moto. On est impatient et quand on y est, ce n’est plus la même…. Mais il faut y aller :

Radio – roulage – Cain – décollage – oups … maintenant il faut atterrir …

Et c’est bien à ce moment qu’on a cette sensation étrange, mélange de joie et de peur. Et oui, maintenant tu es tout seul Philippe n’est plus la pour t’aider. Mais on continue : Vent arrière 25 – finale – touché – montée et ça y est, On se libère et on profite…

Quelle superbe sensation.

Merci Philippe pour les dizaines d’heures passées ensemble,

Et merci à toute l’équipe Véliplane pour votre accueil.


Adrien

 

Lâché de Loïc

Un premier lâché, réalisé en un peu moins de deux mois après le début de formation, grâce a beaucoup de disponibilité.
Aucun stress, une fois à bord, sur la piste de décollage, grâce a une confiance en soi, gagner au fil des heures de cours.
Merci à toute l’équipe du Véliplane toujours présent pour répondre aux questions, et particulièrement à Laurent et Serge en charge de l’instruction pendulaire.
On n’en apprend tous les jours, et cela ne s’arrêtera jamais….

prose de William

« Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. »
Antoine de Saint-Exupery

Arrivé au Véliplane sur les conseils d’une connaissance instructeur je pousse, sans le savoir, la porte d’une institution dans le monde de l’ulm. Café, bel accent du sud, grands sourires de Serge et Geneviève sont à l‘accueil.
Discussion rapide et petit vol d’initiation avec Philippe qui me supportera ensuite, avec calme et gentillesse, pendant la majorité de mes heures d’apprentissage.

Après une formation sérieuse et intense je passe le dernier obstacle : enchaîner cinq tours de piste sans que l’instructeur ne touche à rien et retour au « park ».
« Bon, tu repars tout seul ? » C’est Bernard qui m’autorise. Je signe et GO !!! Pré-vol, je boucle la ceinture côté passager, range le casque et pour la première fois ferme la porte droite de l’extérieur avant de m’installer aux commandes. « Meaux de Québec-Whiskey Bonjour ! » j’annonce : « … UNE personne à bord… », roule 34 gauche, check-list, prêt, alignement, gaaaaazs à fond et je décolle ! Comme à l’exercice mais en plus rapide car… JE SUIS SEUL et le petit Swift turbine dans la lumière du soleil couchant ! Au premier virage « Sécurité », je balaie l’horizon de gauche à droite : le siège à côté est vide… je fais comme si de rien n’était, ce n’est pas le moment de se laisser aller. L’envie de faire des bonds me prend mais je tiens car « Rester concentrer tu dois », m’autorisant à peine quelques vocalises de chanteur de salle de bain histoire d’accompagner le ronronnement du Rotax. « Lalalalalalala ! » Quatre tours de piste et un complet plus tard, c’est fait. Lâchéééééééé ! Mais je ne saisis pas encore tout ce que cela signifie. Le reste arrivera très vite, deux vols solos et me voilà breveté. Philippe signe les documents DGAC et je cours chercher « Le Précieux ».
Depuis je suis en état de sustentation permanente.

Merci pour tout, l’Equipe ! Le bon esprit, la gentillesse, le café, la disponibilité, les conseils, le tee-shirt collector (de Philippe), le rêve devenu réalité.
Grâce à vous me voilà maintenant parti pour un voyage « Vers l’infini et (bien) au-delà ! »

Belle vie et bons vols les Amis !