Notre sortie à Blois 2004

Pour Blois Onzain, partirent :

Fred, tout tranquille, avec son AX 3 qui servit de citerne avec les 35 l harnachés sur son siège passager qu’il emporta pour lui et le pendulaire 77UE 503 Chronos 16 LA MOUETTE, que pilota Jean-Louis accompagné de son instructeur stagiaire Cédric, l’I.S. Jean-Marc et Richard prirent le Baba 912 (prêt pour le tour du monde, ils se sont même offert, le dimanche, les Châteaux des alentours), Michel et Mathieu embarquèrent dans, ma foi, le CT 180 (Mathieu n’a pas eu le temps de suivre la nav. ?), Bruno sur son pendule 462 Chronos 16 LA MOUETTE, complètement autonome (tente, essence, etc., le vrai jeux) , Jérôme, bien sûr, avec Joachim son fils (les doigts dans le nez avec leur Phase II Top 12.9 LA MOUETTE), puis Marc et moi-même à bord du Sky 582 bleu toutes options à 135 Km/h de moyenne, le tout dans un air très calme, le pied…

installation du Team Véliplane - 31 ko

installation du Team Véliplane
la logistique en forme - 36.4 ko

la logistique en forme

Geneviève et Josette accompagnées des enfants et après avoir chargé la logistique partirent en voiture. Le temps d’arriver et de tout installer, de rencontrer du monde et notamment le Serge Ball que j’ai reconnu à la verticale du terrain et avec qui nous passerons tout le week-end.

Nous avons vu très beaucoup mais pas tout, donc nous sommes plusieurs à avoir décidé : départ le vendredi ! Avis aux futurs partants.

Il y avait l’embarras du choix, on les voudrait toutes, ces machines.

quelques ailes de chez LA MOUETTE - 36.1 ko

quelques ailes de chez LA MOUETTE
ce n’est qu’une infime partie de ce que l’on à eu le temps de voir !

Le retour fut bizarre, le CT parti en 1er, Jérôme vers les 16h30 passées, et vu les 30 Km/h de face !!!, ce père indigne a troqué de l’essence contre son fils, Josette, les enfants et Geneviève vers 17 h, nous ne savions pas ce que devenait le Baba ?

A l’heure de calculer la nav. du retour, nous nous étions donnés rendez-vous à 17h30 aux machines, le vent ne faiblissait pas un brin et toujours pas de nouvelles de Jean-Marc et Richard ???, les 3 Pendules (car Serge Ball part avec nous) et l’AX se demandent s’ils ne vont pas être pris par la nuit ou par l’essence, Marc et moi n’avons pas ce problème avec le Sky, par contre et malgré des coups de fil autant que je peux, nous n’avons toujours pas de nouvelles du Baba.

Le vent ne faiblissant pas, le temps passant et toujours sans nouvelles du Baba, nous décidâmes de partir à l’aube du lundi.

A un moment donné et par le téléphone, quand j’étais en communication avec Ge rendue au Véliplane-Club, il me semble entendre le 912 du Baroudeur ? Effectivement et enfin le téléphone aux batteries affaiblies re-sonne 3 minutes après pour nous apprendre qu’ils sont bien arrivés, rassurés, nous pouvons aviser et trouver le logis pour la nuit, un très grand merci à l’organisation qui à pu nous fournir 2 caravanes, mais la logistique étant partie nous restâmes en sandalettes, tee-shirt et short, mais la solidarité à jouer à plein, pas d’affaire de toilette, Bruno avait quand même pris une boite à savon mais sans savon à l’intérieur, qu’elle bulle !

un monstre sur un bête - 38.7 ko

un monstre sur un bête
c’est le Quiki de chez Pégasus, je l’ai fais voler à 170 Km/h ! d’enfert

Dure courte nuit venteuse à regarder les étoiles dans un 1er temps (spectacle toujours aussi magnifique par ciel clair) et dans un 2eme temps, à entendre ronfler dans la promiscuité de notre 4 places du siècle dernier.

Arrêtez de faire du bruit pour dormir encore un peu ! Mais il faut revenir à la réalité mes amis et se lever, la veille nous avons pu finir gratuitement les sandwiches à la riette invendus, le soir ça passe juste, mais pas à 6h30. 

une petite vue d’ensemble - 33.9 ko

une petite vue d’ensemble

On est prêt, on y va, le vent n’a pas faibli ou à peine mais nous avons toute la journée.

Avec Marc, nous décollons en dernier et avant d’atteindre nos 2000 pieds de croisière, nous doublons et laissons derrière, avec un peu de honte, les moins rapides, grâce à l’inversion il ne fait pas froid et le vent est laminaire, la nav. à la carte se passe bien (on commence à connaître).

Anecdote : comme il se doit et bien avant de pénétrer dans la S CTA d’Orléans, je contacte et écoute le répondeur automatique qui explique que l’on se trouve dans une classe d’espace Golf et que la seule obligation est ne de pas descendre en dessous de 2000 pieds à la verticale des installations, parfait pour nous…, re-contact à l’entrée et pareil, ensuite, en vue et presque verticale, que voie-je ? À notre grande stupeur, un énorme Transal (pléonasme) en train de se mouvoir sur le taxiway ??, il y a de l’activité, je re-contacte aussitôt : etc. et bonjour, réponse : bonjour, je ne vous autorise pas le transit ! je collationne, mais j’y suis déjà et je ne peux me volatiliser, le contrôleur doit regretter de ne pas voir émis un avis d’ouverture sur la fréquence…je suis bon prince et lui propose de descendre en dessous de 1500 pieds NH et de dévier vers l’ouest de la ville, réponse : Julliet Charly d’Orléans, descendez dessous 1500 NH et déviez vers l’ouest de la ville (il a trouvé la bonne solution), le Transal va prendre un cap au sud par un virage droite, merde il va venir en plein sur nous, il ne faut pas le perdre de vue, ni oublier que mon moteur peut avoir une défaillance, je mets un peu de manche en avant et rajoute des gaz, nous volons à 145 Km/h, bien sur je collationne et explique que je garde visuel.

Quel taux de montée, le bougre ! Il vire vers nous, je pense qu’il nous voit et qu’il va nous passer bien au dessus, houa « The Monster » passe à notre verticale, puis nous voila déjà au point november, je le signale au contrôleur réveillé et, avec son autorisation, quitte sa fréquence.

A Melun, le contrôleur a même souhaité que je lui fasse un passage devant sa tour, ce doit être un fana.

On a tous fini à table au club le lundi à midi avec du riz, puis on s’est séparé, c’était fini, c’était super.

Serge