livré tel quel !!
Bonjour serge,
Comme tu me l’avais demandé le 9 mai dernier, je te fais parvenir ma « prose » sur mon lâché. A toi de voir ce que tu peux en faire. A+ Franck
========================================================================= En ce lundi 9 mai, par une fin de journée ensoleillé, après un week-end de 4 jours et la reprise du boulot, me voici rendu sur l’aérodrome de Meaux Esbly pour une leçon de pilotage.
Au programme pannessssss moteur au décollage. Après une demi heure de pannes diverses et variées, heureusement fictive, nous voila parti pour conclure cette séance par un encadrement moteur couper, c’est un attero à une seul cartouche.
Bref après 45 minutes de vol nous revoilà au sol, une fois sur le taxiway Serge me pose la question de confiance « te sent tu près à voler seul ». Pendant quelques instants règne un silence troublé par le seul ronron du moteur. Puis j’explique à mon mentor que je me sens capable de le faire mais que je m’interroge sur de possible erreurs au regard de cette nouvelle situation.
La décision est prise j’y vais. Après le débriefing, la paperasse et les derniers conseils d’usages et mes dernières questions me voici seul dans le piège ave comme copilote « le saint esprit », dehors, Cédric et Serge tel des faucons guettant leur proie….
Je me sens tendu, après m’être harnaché et un coup d’œil à l’extérieur, moteur…. Rien, cela commence bien, second essai mais avec le contact, là cela fonctionne mieux.
Je m’éloigne des hangars, prend contact avec la tour et vais me placer au point d’arrêt de la 34, la tension est retombée, la « routine » a pris le dessus. Check liste d’usage, contact avec la tour, alignement, plein gaz, c’est parti. La liste des chose à faire se déroule dans ma tête, accélération, manche au ventre, rendre la main, décollage, palier, prise de vitesse, monté à 700pied, houp’s qu’on est léger seul a bord.
Le palier est atteint un peut après le seuil de piste, quelques pompes sur les champs de colza et une mauvaise anticipation me fond prendre une centaine de pied en top, mais déjà le virage pour la vent traversier est là, coup d’œil rien en vu, c’est parti une fois sorti du virage, perdre mes quelques pieds superflu et me voila en virage pour la vent arrière.
Prendre contact avec la tour, pour un touché, M… en voila un puis deux qui se mettent à tchatcher avant moi, voila déjà la moitié de la vent arrière de bouclé quand enfin j’ai la main, suis N° doit rappeler en final.
Cette final c’est avec elle que je n’ai pas droit à l’erreur. Je vais donc chercher ma base assez loin, me fait secouer avec les turbulences au pied de la colline, perd 100 pieds mais me retrouve bien dans l’axe de la 34G. Suis encore un peu loin, là la distance me semble bonne, moteur tout réduit, se mettre en piqué, resté entre 80 – 90, surveillé le point d’aboutissement, compenser le vent, vitesse, aboutissement, vitesse, aboutissement, ça plane pour moi tout ce déroule vite, mais sans précipitation, ne par arrondir trop tôt ou trop tard, là cela semble bien, ça y est me voila en « palier », il commence à chuter, le lui refuser en cabrant progressivement, top contact, pas un kiss mais correct.
Voila j’ai pu le faire, maintenant ne pas se laisser piéger par un excès de confiance en soit. Me voici reparti pour 3 autres tour de circuit, ma « confiance » en mes nouvelles capacités me permet de mieux me concentrer pour corrigé progressivement mes quelques « erreurs » de ce premier vol. Comme il se doit nous avons (ceux qui était là) fêté dignement (Champagne) ce lâché, qui était doublé du baptême sur pendulaire de (la serge a toi de comblé).
Reste maintenant à valider cet essai, alors à bientôt au hangar. SF