Alexandre lâcher le 05 01 08 sur Bingo 582.
Voler a toujours été un désir. J’ai donc commencé des cours il y a une bonne dizaine d’année sur Robin en vue d’obtenir mon PPL. Malheureusement, j’ai du interrompre cette formation au bout de 3 heures de vol du fait d’une profession plus que chronophage. Au printemps 2007, je me suis dit que je n’avais pas le droit de passer à côté d’une telle passion et me suis remis en quête d’un aéroclub.
Après avoir pas mal réfléchi, j’ai rapidement compris que l’ULM présentait bien plus d’avantages et de flexibilité que l’aviation. J’ai donc fait le tour des bases autour de Paris dans le but de trouver celle ou j’allais entreprendre ma formation. Après en avoir vu plusieurs, je suis arrivé chez Véliplane et là j’ai tout de suite compris que j’avais trouvé ce que je recherchais. En plus d’une formation très sérieuse, dispensée sur une base (Meaux-Esbly) très complète, j’ai tout de suite senti dans cet aéroclub une réelle sympathie et une grande chaleur humaine que ce soit de la part de l’équipe comme des membres.
Me voila donc inscrit avec un premier but (car je crois que l’apprentissage de l’aviation n’est qu’une succession de buts…) à savoir voler seul. En même temps, même si j’en éprouvais le désir, je n’étais pas vraiment pressé, la présence d’un instructeur a quand même un côté sécurisant.
Bref, j’enchaine donc mes leçons en y prenant toujours un réel plaisir, même si mes atterrissages étaient toujours trop comme-ci ou trop comme-ca, la bille pas toujours parfaitement au milieu, et j’en passe… Jusqu’à aujourd’hui, ou après avoir fait une heure de tours de piste, Christian, que je remercie au passage pour sa patience et sa gentillesse, me dit à ma grande surprise et stupeur qu’il descend mais que moi je repars… seul… !!!
Ca devait bien arriver un jour, mais là ça a été soudain (merci d’ailleurs de ne pas m’avoir lâché en me prévenant une semaine à l’avance ce qui m’aurait probablement empêché de dormir…) donc pas le temps d’appréhender, radio, roulage, sécurité et hop, gaz à fond…
Je pensais que je serais partagé entre plaisir et peur, en fait pas le temps de se poser de questions, ni même de jubiler, concentration sur les paramètres, sur le vol en général et application des automatismes appris. Avec toutefois une sensation de bonheur intense de se savoir seul en haut pour la première et ça, c’est vraiment fabuleux.
Au retour, la presse est là…, Geneviève immortalise ce grand moment et c’est là aussi, lorsque la tension redescend, que j’ai vraiment réalisé que ça y est, j’étais lâché… Et maintenant, comment m’empêcher de penser à tous ces vols qui m’attendent… essayez et vous ne pourrez plus vous en passer…
Alexandre, le 6 janvier 2007.
Bons vols à toi et pour très longtemps, nous aussi on t’apprécie beaucoup !