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Lâcher de Guillaume

Bonsoir Serge, je te transmets mon petit récit: (avec 2 photos au passage)

Ah le gyro, pour qui aime la visibilité en vol ya pas mieux. Être lâché sur cet appareil c’est juste magique.

Mais revenons un peu en arrière. J’ai passé mon théorique en 2017. A l’époque j’étais intéressé par la photo aérienne par drone, mais devant le durcissement de la réglementation j’ai décidé de prendre le devants et de passer le théorique ULM (celui du drone n’existait pas encore)

Je me procure donc un vieux manuel de 2003, me renseigne sur le contenu du théorique et rapidement je prends conscience qu’il va falloir viser plus haut pour être large sur les QCM.

Sur conseils de pratiquants je me procure donc le manuel du pilote d’avion tout en réalisant des QCM à la chaine. (partie ULM et PPL)

Serge a répondu à mon premier message avec humour, je passe donc le rencontrer par un matin ensoleillé. Mon but initial était de faire du pendulaire, on fait un petit vol. Superbe vue mais j’avais sous estimé sa sensibilité à la turbulence !

Je décroche une date à Orly, le passe et décide ensuite de rechercher un club.

Le gyro s’est donc imposé naturellement, et quelle vue cela procure ! Premier essai avec Serge, j’ai bien senti qu’il aimait piloter cet engin. Super vol, mais comme je m’y attendait léger mal de l’air. Pas grave, je refais un second vol avec Philippe, déjà mieux, et dès le 3eme plus aucune gène.

La suite s’est déroulée assez rapidement, venir le plus souvent possible pour ne pas perdre. Après quelques vols locaux et des simulations de panne moteur on passe aux TDP. J’aime particulièrement les touchés sur la 34, le fait de passer juste au dessus de la D5.

Puis Philippe me dit que le lâché n’est plus très loin. Après encore quelques vols de perfectionnement (j’étais souvent trop long) je réalise un dernier vol avant d’être lâché pour des TDP en 34 le 19 avril.

Quelle puissance seul à bord ! En palier d’accélération le M16 atteint les 140 km/h en deux coups de de cuiller à pot. Un premier touché, un second et je demande un complet. Le lâché s’est bien passé. Petite photo à l’arrivée.

Dès qu’on a posé le pied au sol on a qu’une envie, remonter et repartir.

Bref ces 2 mois de formation ont été passionnants. Merci à Philippe, Serge et Bertrand pour l’instruction et bien évidement à Geneviève.😁

Merci Guillaume pour ton texte original, reste prudent et plein de bons vols, Serge

laché de PHilippe don varino

Bonjour,

Quelques lignes pour retracer ma formation IULM au sein de VELIPLANE basé sur l’aérodrome de Meaux-Esbly.

Pendant le confinement de novembre 2020, je cherchais une activité permettant de sortir et de prendre l’air sous toutes ses formes. Aussi par le biais du CPF, j’optai pour une formation Instructeur ULM, formation qualifiante dérogatoire respectant le décret 2020-1310 d’octobre 2020.

Habitant Esbly, c’est naturellement que je me tournai vers VELIPLANE, à 3km de mon domicile sur un aérodrome que je pratique régulièrement.

Formalités CPF effectuées, j’ai effectué 2 vols puis obtenu mes brevet et licence de pilote d’ULM. Fort d’une expérience avion en tant que pilote et Instructeur, je poursuivrai vers les 10h incompressibles en place droite exigées par la réglementation : Tours de piste, pannes moteur, décrochages, virages à forte inclinaison, approches moteur réduit, pannes en campagne, navigations s’enchainaient au gré de la météo.

Ma formation terminée, je suis en attente de la date de mon vol d’évaluation qui validera ma nouvelle qualification. Je remercie et recommande VELIPLANE pour la formation ULM.

Effectivement outre un lieu de vie agréable facilitant l’accueil des stagiaires, j’y ai noué des relations amicales avec l’équipe dirigeante, le charme de Geneviève et la sympathie de Serge gérant leur affaire avec la tonalité du Sud.

Un grand merci aux Instructeurs avec qui j’ai eu le plaisir de voler, Erwan, Philippe, Serge, Bertrand : merci pour votre disponibilité et pour nos échanges.

Le vol mécanique n’étant possible sans mécanicien, merci pour l’entretien des machines.

Autre avantage, le choix des machines et des différentes classes (Multiaxes, Autogire et Pendulaire). Pour le changement de classe en ce qui me concerne, on attendra les grandes chaleurs estivales. “L’amitié autour de la passion du vol” telle pourrait être la devise de ce club convivial.

FLY SAFE Philippe VARINO

Youpi et merci Philippe, Serge

lâcher de Philippe

CPF, vous connaissez, heu, oui les ex DIF, PIF ou autres suivant le statut.

Donc tout commence par le site CPF avec le moteur de recherche ULM …

Pas grand-chose au tout début et surprise arrivent deux ou trois entreprises qui proposent des formations. Plouf, plouf, plouf j’ai choisi Véliplane. Mais non, pas plouf j’ai choisi la meilleure pilotée par le meilleur Msieur Serge. Ok, heureusement qu’il est assisté de la charmante Geneviève, son épouse.

Et c’est bien là que tout commence, un jour d’automne, GPS, Aérodrome Meaux Esbly, depuis les environs de Rouen cela fait presque trois heures de route, il en faut de la motivation.

Bonjour, voilà, je suis et je viens pour, …. Et là s’exclame un mec emmitouflé dans une combinaison de 30 cm d’épaisseur « c’est donc toi ? « Faut bien dire qu’avant de venir et d’être persuadé d’avoir choisi le meilleur, je lui ai cassé un peu les C …… (ne pas confondre ce C…… avec celui utilisé plus bas qui n’a pas du tout, mais pas du tout la même signification sauf à être tous les deux féminins). C’était aussi le moment de mettre un visage ou un masque (cause COVID) sur un nom et une intonation de voix.

Une fois les présentations réalisées après une pré-vol (à oui pré n’a rien à voir avec un espace champêtre vert) nous montons dans le célèbre Papa Roméo ayant des aptitudes de ninja. Et nous voilà partis moi nouvel élève avec mon instructeur « stagiaire » pour ma première heure de vol à la découverte du plat pays des environs de Meaux. J’ai aussi découvert les premières actions à réaliser que m’a demandé mon instructeur. Bon c’était cool, il était sympa et j’arrivais à faire tout ce qu’il m’a demandé, càd pas grand-chose, je vous laisse imaginer pour la première heure.  Passé le repas convivial du midi, rebelotte, pour une heure à faire des tours de pré (là il est question du truc champêtre) sans trop savoir pourquoi. J’ai compris par la suite.

Comme un peu loin de mon lieu de villégiature, je demeurais sur place hébergé dans une chambre digne au moins d’un  ***** à un prix des plus attractifs.

Le lendemain rebelotte deux fois une heure avec un nouvel instructeur stagiaire « JF » Normand de surcroit.

Et me voilà de retour vers ma Normandie avec des pensée aux alentours des 1100 pieds mais à la limite de la vitesse de décrochage (cause voiture et limitations).

A partir de là j’ai enchainé les allers-retours La Normandie Esbly et ainsi passé à chaque fois deux jours sur site.

C’est aussi à partir de là que j’ai commencé mon apprentissage avec un instructeur qui m’est resté assez fidèle, qui m’a appris beaucoup de choses avec pédagogie et technique. Msieur Betrand, un artiste, qui allez donc savoir pourquoi trouve des vibrations partout, même sur un Ninja ! En plus avec son nom de famille il ne pouvait pas faire de la spéléologie. J’ai vraiment des souvenirs d’amusement dans l’apprentissage avec Bertrand, de la glissade à tous les autres exercices. La première fois où il m’a proposé de me lâcher, je lui ai lâché « t’es pas bien là avec moi, tu as peur, … ? »

Et des tours de piste et des pannes moteurs, les deux Alpha, …. Sans oublier les soirées tripou, pâté, avec en guise d’apéritif une séance Polyclub (nouvel TTulm, très très ultra léger motorisé).

Je ne souhaite pas oublier Msieur Philippe, un Toulousain Breton ou l’inverse, Force Tranquille de cette école. Une fois en l’air avec Philippe, j’entends à la radio le terme « encadrement », quelle ne fut pas mon erreur de lui demander la signification, devinez la suite…

Les semaines passent avec de mon côté la recherche permanente des meilleures conditions climatiques avant d’enclencher un déplacement vers l’est de Panam.

Au fil des semaines la confiance arrive, l’aisance (merci Bertrand) et voilà, premier lâché.

Que retenir de cette étape cruciale, en vent arrière, le bouton de la radio qui se met à merder deux fois de suite, OK personne ne va me croire, et un touché sur la 16 L au lieu de la 16 D, là tout le monde l’a vu, même la contrôleuse (elle a été cool ) !

Reste plus qu’à trouver le bon moment pour finaliser ces expériences.

Bon à l’approche de la fin de l’aventure, nouvel instructeur, ENZO (celui caractérisé dans le Grand Bleu mais il se nomme en fait Enrico) avec qui nous sommes partis pour une navigation Meaux/Nangis/La Ferté Gaucher/Meaux. Je m’en souviendrai, un casse C…… de première, je me souviens même de lui avoir dit en plein vol, si tu continues, je DESCENDS. Mais bon, au combien instructive cette bonne heure trente de vol (je ne suis vraiment pas rancunier).

Le lendemain nouvelle navigation avec nouvel instructeur, Erwan (le pro du quadrimoteurs ou plus ainsi que de la prise de vue et dont la réglementation n’a pas de secret). Nous voilà repartis vers La Ferté Gaucher et une fois là-bas il me dit « allez go vers Château Thierry », heu moi de lui répondre « heu, c où ? », sur la carte. Ben là aussi, une expérience très enrichissante qui rentre pleinement dans un cursus de formation.

Et j’ai donc finalisé tout cela un lundi de début mars avec la délivrance de mon brevet, COOL.

Que vous dire de cette école, même si vous entendez le tôlier crier C…….. (pas le même du début ) envers son ordinateur ou autre objet féminin ou masculin, cela reste un école très plaisante et vivante dontles principaux objectifs sont toujours en ligne de mire, former, voler en sécurité avec notre fidèle compagnon CAIN.

Vous trouverez plusieurs écoles mais une comme celle-ci certainement pas, un terrain où il y a du monde et plusieurs pistes sur une RMZ, plusieurs instructeurs, plusieurs avions, … tout ceci est un énorme plus dans ce type de formation.

Donc faites un crochet par Esbly, aller découvrir tout cela, je suis certain du résultat.

GRAND merci à Bertrand, Philippe, Enrico, Erwan, Serge, Jean-Francois.

Merci Geneviève, tu es la touche féminine nécessaire à ce monde de mec, et laisse-les faire la popotte.

Bien à vous.

Philippe.

Nota : Ne cherchez pas Chatchat, il est sur le radiateur et Lucky est dans un terrier de lapin.

lâcher d’Anthony

Hello Sergio,

Voici the texte :

Bonjour à tous,

Ça fait 15 ans que je vole sur Cessna 152 et CTLS  à Avignon. Mais dans l’avion il me manque ce petit truc en plus qui fait qu’on se sent voler.

A la recherche de ce petit truc en plus, j’ai donc contacté Veliplane 01 60 04 76 00 et on tombe sur Serge avec son accent et son accueil qui me rappelle la maison (accent et expressions du Sud).

J’ai démarré une formation de pendulaire. Cette machine est geniale car on a la voile entre nos mains et le visage qui est au vent. Bref on vol vraiment.  Notre regard voit les paysages sans le filtre et sans les reflets d’une vitre (comme dans un avion). J’aime beaucoup cette machine, mais malheureusement elle n’aime pas trop le vent … or dans le sud rare sont les journées sans vent.

Je demande alors à Serge : « tu préfères quoi comme machine toi ? » et là Sergio me répond les yeux qui brillent : « tu vois toutes les coupes en haut de l’armoire ? Eh bien pour le vol plaisir c’est l’autogire» Serge a été champion d’Europe en autogire (et du monde par équipe) et il me raconte alors ses anecdotes de raids en autogire. Il m’explique aussi les avantages de ce cette machine => MAIS BIEN SUR, pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt ….. cette machine est pile ce que je cherche en fait : 

  • On se sent voler, on est dehors
  • Elle va vite (environ 160km/h)
  • Permet de faire des choses que les autres engins volants ne savent pas faire à ce prix là(atterrissage presque vertical/ stationnaire/etc)

Bref, j’arrête le pendulaire et je me mets à l’autogire. Et là tout va très vite !

Au début, je trouve cette machine vraiment étrange avec ce rotor qui tourne en vol mais sans l’aide du moteur.

Puis 5 vols plus tard, c’est déjà le 1er lâcher.

Là aussi tout va très vite, en solo la machine est surpuissante et on décolle en 2-2.

Les vols se succèdent et je suis ravi de voler sur ce nouveau joujou qui m’apporte clairement ce petit truc en plus que j’étais venu chercher.

Cette machine est vraiment parfaite : simple d’utilisation, rapide, sécurisante, très manœuvrante et m’apporte tout ce qu’il me manquait dans l’avion.

En 2 mois à Veliplane (octobre, novembre 2020), j’ai rencontré des gens hyper interessants dans un club où l’ambiance est vraiment top , j’ai découvert le pendulaire et obtenu mon brevet d’autogire. 

Un immense merci à Serge et Philippe de m’avoir transmis leur passion et leurs conseils précieux.

Merci aussi aux différentes personnes avec lesquelles j’ai eu l’occasion de discuter pendant parfois des heures : Jean-Francois, Jean-Luc, Pascal, Geneviève, Erwan, etc

J’ai beaucoup apprécié nos échanges.

A très vite chez Veliplane

Et deux photos si besoin d’illustré le texte:

et la première nav école est réussie

les 4 trois axes école plus un pendulaire étaient prévu mais Enrico, le dernier instructeur Véliplanant a eu un souci et a du s’occuper de son amie, nous étions donc 3 trois axes et le pendule,

C’était la Ferté Gaucher, Nangis et retour, tout c’est très bien passé et tout le monde est rentré dans les temps, merci à Michel pour le café offert sur le tarmac de Nangis.

Juste quelques jolies photo de Bruno de notre dernière sortie largage para à Péronne

deux mots sur la nav du 06 09 20

Et oui ! Comme tous les dimanches matin, nous organisons une petite navigation pour que les élèves sachent naviguer, bien sûr tous les pilotes sont conviés et c’est chaque fois une réussite joyeuse pour tout le monde. Ce jour-là, c’était Meaux – Moret – Nangis – Meaux. 6 machines étaient de la partie

Ci-dessous une partie des machines à la pause-café à Nangis.

Regardez les prochaine sortie prévues ici : http://www.veliplane.com/balades-en-vol/

LE LÂche de Hugues

Ce vieux rêve d’enfant était resté endormi, pendant si longtemps.

Il aura suffi d’une conversation familiale pour le réveiller. S’ensuit une recherche internet pour trouver le moyen et la bonne adresse pour m’accompagner dans cette envie de défier la gravité.

L’accueil est très pro et convivial, rendez-vous est pris dès le lendemain pour un premier cours en pendulaire, Il me semblait que cet appareil me correspondrait, je ne souhaitais pas être enfermé dans une cabine.
Nous sommes en janvier 2019, Dame Nature est conforme à ce que l’on peut attendre d’elle en ce début d’année, il fait froid, mais je suis très heureux de cette nouvelle expérience. Les cours vont se suivre avec plus ou moins d’assiduité, mes activités professionnelles, et mes week end chez moi en Auvergne, ne me laissent guère le temps que je souhaiterais.

Serge, mon instructeur principal, mais aussi Jean-Jacques et Laurent, m’ont accompagné avec toujours beaucoup de gentillesse de patience, et la rigueur professionnelle qui est la leur. Les séances sont très souvent un grand plaisir, parfois la déception et le doute s’installent, mais l’accompagnement est toujours au top. Les tours de pistes s’enchainent, satané arrondi, quand est-ce que je sentirais le bon geste, le bon moment, le bon dosage ???

Un an et demi plus tard, Monsieur Covid est passé nous rendre visite entre temps, et en ce beau mois de Juillet, le vent faiblissant, Serge après quelques tours, me demande si je le sens pour être lâché ce soir ? Ce moment tant espéré, tant redouté, était au rendez-vous.

On se pose, Serge descend, prend la radio, et je repars en 34. Le stress, la concentration, la joie, seront mes fidèles compagnons de ce petit voyage de 4 tours sans trop réaliser que c’était fait. Autant dire que le sommeil n’est pas arrivé de sitôt, le rêve d’enfant qui s’était réveillé me tenait maintenant compagnie.


Je voudrais remercier, toute l’équipe bien sûr, qui est toujours disponible et à l’écoute, Serge et Geneviève, Philippe et Erwan mais je ne veux surtout pas oublier Jean-Jacques, Gérard et Didier, qui m’ont conseillé, apporté leur soutien, et m’ont fait partager leur expérience et leur passion du pendulaire.


Reste maintenant à apprendre encore, et encore pour profiter et voler en sécurité.

Le LÂché de Raphaël

Salut Serge,

Ci dessous en quelques lignes, mes impressions pour mon premier lâché solo d’hier soir  :

« Jeudi 3 septembre 2020, fin de journée, je me rends au club après plusieurs jours sans avoir pu voler. Je n’imagine pas être lâché aujourd’hui, la journée ayant été lourde et humide, je m’attends à être un peu secoué à bord du Ninja. Je décolle avec Erwan, en 25 gauche, le vent est faible la visibilité bonne pour des tours de piste.

Après deux touchés, Erwan me propose de repartir seul. J’acquiesce. Je suis partagé entre excitation et appréhension. Je sens mon coeur battre, mais je me focalise sur mes actions de vol et cette belle étape du premier lâché.

Erwan est maintenant au sol, il veille sur moi en gardant une oreille attentive depuis la radio. Je fais ma pré-vol et me voilà pour la première fois, annoncer à la tour que je suis seul à bord !! Je reçois la clairance et roule au point d’attente de la 25 gauche.

Le coeur continue de battre fort. Je reste concentré et me répète les derniers conseils précieux d’Erwan. Ca y est, j’y suis, je m’aligne et décolle… J’ai du mal à y croire, mais je refuse que les émotions prennent le dessus sur la concentration et m’impose une vigilance extrême. Le Ninja réagit différemment qu’à mon habitude… effectivement, je suis plus léger seul… Je déroule les actions, vol palier, volets, montée initiale, je maintiens ma vitesse. Mon axe et ma pente me paraissent bons… Les 900 pieds atteints j’effectue le premier virage. Je n’arrive toujours pas à réaliser que je suis seul à bord. Maintenant, le deuxième virage, me voilà en début de vent arrière et je m’annonce à la tour. Enfin, la pression redescend un peu, mais à peine le temps de profiter du moment que je me lance dans mon premier touché, seul à bord, sans filet de sécurité…

Le Ninja est calme, moi aussi, je descends, je maintiens la pente et la vitesse, mes deux crans de volets sont sortis. La concentration me permet de dérouler les acquis et le premier touché se passe en douceur. Quelle joie d’être arrivé enfin la. 

C’est reparti pour un tour puis un complet. Je « roule et quitte au parc ». 

Merci Erwan pour ta confiance, tes conseils, ta patience, merci à Véliplane, à Serge et Geneviève et à toute l’équipe pour m’avoir permis de vivre la magie de voler, ce rêve de l’enfant que je suis resté… c’est que le début !!

Raphaël

CONVOYAGE ALLEGRO

RÉCIT DU CONVOYAGE DE MON ALLEGRO AVEC SERGE BOUCHET

Voilà, je me suis décidé à acquérir ma propre machine, un Allegro de 2002, moteur Rotax 912, 970 heures au compteur.

Serge sera mon chef pilote pour ramener la machine en provenance de l’aérodrome NIMES COURBESSAC.

Après maintes tergiversations météorologiques suivies d’une longue attente due au  confinement, nous trouvons enfin un créneau favorable et prenons le premier TGV disponible pour le sud.

nous attaquons le Massif C
entral

Arrivés sur place, accueil très chaleureux par mon vendeur Francis qui nous reçoit chez lui pour le repas du soir et pour la nuit. Nous passons une très agréable soirée entre pilotes accompagnés d’Arnaud, un pilote A320 chez AirFrance.

Après une courte nuit, levé 6H30 pour un départ prévu à 8H00. Nous arrivons à tenir le timing avec un décollage en 36 et une sortie logique par le nord avec Serge en place gauche.

Après le Massif Central

La veille Serge avait contacté l’aérodrome de MOULINS MONTBEUGNY, celui-ci se trouvant à mi-chemin, nous avions décidé de refouler là-bas, les performances de la machine nous permettant normalement de l’atteindre. C’était sans compter sur le fait que nous étions peut être un peu chargés et que nous avons dû faire face à un vent du Nord Est de bout en bout, celui-ci nous faisant consommer plus que prévu.

150Km/h au 350° au FL55 sous contrôle avec 4517 affiché

Arrivée à environ 30 minutes de notre escale, l’aiguille du carburant commençant sérieusement à s’approcher de la limite raisonnable pour se poser, nous décidons d’assurer notre sécurité et de se poser sur le petit aérodrome le plus proche de notre position, LAPALISSE.

Arrivés sur place, pas de carburant disponible mais nous parvenons à nous faire emmener en voiture à la pompe à essence. Le refueling peut donc se faire avec en prime un petit café offert par les « locaux » !

Etape à Pont sur Yonne, nous sommes accueilli par une bête complètement ravagée

Redécollage pour cette fois, une nouvelle étape carburant à PONT SUR YONNE afin de ne pas rester fixés sur l’aiguille du carburant et se demander à quelle sauce nous allons être mangés….

Enorme vent de travers à l’atterrissage mais compensé par un accueil plus que sympathique par une connaissance (ami) de Serge qui nous offre à nouveau un café agrémenté d’une petite part de gâteau pour les plus gourmands.

Nous redécollons pour Meaux, sans embuche mais sommes tout de même contents d’arriver.

Et nous passons la Seine, reste 20 minutes de vol

Traverser la France pour la première fois à bord d’un ULM était une très belle expérience pour moi, n’ayant que 60 heures de vol. De plus faire le parcours avec Serge, croiser des gens adorables, des paysages magnifiques, a rendu cette navigation inoubliable et facile J

Alors merci à tous et à bientôt !

Serge dit : ce fus un super vol de 4h30, avec des paysages magnifiques, un Rotax qui tourne rond, un copilote extra et une machine confortable, super !