CPF, vous connaissez, heu, oui les ex DIF, PIF ou autres suivant le statut.
Donc tout commence par le site CPF avec le moteur de recherche ULM …
Pas grand-chose au tout début et surprise arrivent deux ou trois entreprises qui proposent des formations. Plouf, plouf, plouf j’ai choisi Véliplane. Mais non, pas plouf j’ai choisi la meilleure pilotée par le meilleur Msieur Serge. Ok, heureusement qu’il est assisté de la charmante Geneviève, son épouse.
Et c’est bien là que tout commence, un jour d’automne, GPS, Aérodrome Meaux Esbly, depuis les environs de Rouen cela fait presque trois heures de route, il en faut de la motivation.
Bonjour, voilà, je suis et je viens pour, …. Et là s’exclame un mec emmitouflé dans une combinaison de 30 cm d’épaisseur « c’est donc toi ? « Faut bien dire qu’avant de venir et d’être persuadé d’avoir choisi le meilleur, je lui ai cassé un peu les C …… (ne pas confondre ce C…… avec celui utilisé plus bas qui n’a pas du tout, mais pas du tout la même signification sauf à être tous les deux féminins). C’était aussi le moment de mettre un visage ou un masque (cause COVID) sur un nom et une intonation de voix.
Une fois les présentations réalisées après une pré-vol (à oui pré n’a rien à voir avec un espace champêtre vert) nous montons dans le célèbre Papa Roméo ayant des aptitudes de ninja. Et nous voilà partis moi nouvel élève avec mon instructeur « stagiaire » pour ma première heure de vol à la découverte du plat pays des environs de Meaux. J’ai aussi découvert les premières actions à réaliser que m’a demandé mon instructeur. Bon c’était cool, il était sympa et j’arrivais à faire tout ce qu’il m’a demandé, càd pas grand-chose, je vous laisse imaginer pour la première heure. Passé le repas convivial du midi, rebelotte, pour une heure à faire des tours de pré (là il est question du truc champêtre) sans trop savoir pourquoi. J’ai compris par la suite.
Comme un peu loin de mon lieu de villégiature, je demeurais sur place hébergé dans une chambre digne au moins d’un ***** à un prix des plus attractifs.
Le lendemain rebelotte deux fois une heure avec un nouvel instructeur stagiaire « JF » Normand de surcroit.
Et me voilà de retour vers ma Normandie avec des pensée aux alentours des 1100 pieds mais à la limite de la vitesse de décrochage (cause voiture et limitations).
A partir de là j’ai enchainé les allers-retours La Normandie Esbly et ainsi passé à chaque fois deux jours sur site.
C’est aussi à partir de là que j’ai commencé mon apprentissage avec un instructeur qui m’est resté assez fidèle, qui m’a appris beaucoup de choses avec pédagogie et technique. Msieur Betrand, un artiste, qui allez donc savoir pourquoi trouve des vibrations partout, même sur un Ninja ! En plus avec son nom de famille il ne pouvait pas faire de la spéléologie. J’ai vraiment des souvenirs d’amusement dans l’apprentissage avec Bertrand, de la glissade à tous les autres exercices. La première fois où il m’a proposé de me lâcher, je lui ai lâché « t’es pas bien là avec moi, tu as peur, … ? »
Et des tours de piste et des pannes moteurs, les deux Alpha, …. Sans oublier les soirées tripou, pâté, avec en guise d’apéritif une séance Polyclub (nouvel TTulm, très très ultra léger motorisé).
Je ne souhaite pas oublier Msieur Philippe, un Toulousain Breton ou l’inverse, Force Tranquille de cette école. Une fois en l’air avec Philippe, j’entends à la radio le terme « encadrement », quelle ne fut pas mon erreur de lui demander la signification, devinez la suite…
Les semaines passent avec de mon côté la recherche permanente des meilleures conditions climatiques avant d’enclencher un déplacement vers l’est de Panam.
Au fil des semaines la confiance arrive, l’aisance (merci Bertrand) et voilà, premier lâché.
Que retenir de cette étape cruciale, en vent arrière, le bouton de la radio qui se met à merder deux fois de suite, OK personne ne va me croire, et un touché sur la 16 L au lieu de la 16 D, là tout le monde l’a vu, même la contrôleuse (elle a été cool ) !
Reste plus qu’à trouver le bon moment pour finaliser ces expériences.
Bon à l’approche de la fin de l’aventure, nouvel instructeur, ENZO (celui caractérisé dans le Grand Bleu mais il se nomme en fait Enrico) avec qui nous sommes partis pour une navigation Meaux/Nangis/La Ferté Gaucher/Meaux. Je m’en souviendrai, un casse C…… de première, je me souviens même de lui avoir dit en plein vol, si tu continues, je DESCENDS. Mais bon, au combien instructive cette bonne heure trente de vol (je ne suis vraiment pas rancunier).
Le lendemain nouvelle navigation avec nouvel instructeur, Erwan (le pro du quadrimoteurs ou plus ainsi que de la prise de vue et dont la réglementation n’a pas de secret). Nous voilà repartis vers La Ferté Gaucher et une fois là-bas il me dit « allez go vers Château Thierry », heu moi de lui répondre « heu, c où ? », sur la carte. Ben là aussi, une expérience très enrichissante qui rentre pleinement dans un cursus de formation.
Et j’ai donc finalisé tout cela un lundi de début mars avec la délivrance de mon brevet, COOL.
Que vous dire de cette école, même si vous entendez le tôlier crier C…….. (pas le même du début ) envers son ordinateur ou autre objet féminin ou masculin, cela reste un école très plaisante et vivante dontles principaux objectifs sont toujours en ligne de mire, former, voler en sécurité avec notre fidèle compagnon CAIN.
Vous trouverez plusieurs écoles mais une comme celle-ci certainement pas, un terrain où il y a du monde et plusieurs pistes sur une RMZ, plusieurs instructeurs, plusieurs avions, … tout ceci est un énorme plus dans ce type de formation.
Donc faites un crochet par Esbly, aller découvrir tout cela, je suis certain du résultat.
GRAND merci à Bertrand, Philippe, Enrico, Erwan, Serge, Jean-Francois.
Merci Geneviève, tu es la touche féminine nécessaire à ce monde de mec, et laisse-les faire la popotte.
Bien à vous.
Philippe.
Nota : Ne cherchez pas Chatchat, il est sur le radiateur et Lucky est dans un terrier de lapin.